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Victime de la porn: les élections fédérales
J’ai toujours eu la phobie de tomber amoureux d’une fille et d’apprendre plus tard qu’elle vote pour le Parti conservateur. En même temps, les chances sont minces. De mon côté, je suis la plupart du temps attiré par des filles avec une certaine conscience sociale, et de son côté à elle, je suis writer. Pas trop le profil pour faire mouiller une conservatrice. (À moins d’avoir la gig pour écrire les discours de Josée Verner…)

Quoi? Moi? Rempli de préjugés? Pfffffff… À ça, je réponds vigoureusement : DUH!

Depuis toujours, à longueur de journée, je regarde les gens et m’imagine quel genre de lovers ils sont. Avec le temps, je suis devenu un expert (dans ma tête). C’est un peu une obsession. Je le fais surtout avec les filles, mais quand c’est important, je peux aussi le faire avec les hommes.

Pour vous, j’ai regardé le débat des chefs afin de déterminer quel lover se cache en eux. Actualité, pertinence et tout nu, voilà ce que Victime de la porn est all about. Après tout, comme le dit l’adage : dis-moi comment tu fourres et je te dirai comment tu run un pays.

 

NPD – Jack Layton
Jack est un bon Jack, et un bon Jack cochon. C’est certain qu’il a tout essayé avec sa femme et qu’ils ont une bonne groove de lovers. Même aujourd’hui, alors qu’il est un peu plus magané, il garde le sourire. Je suis certain qu’il trouve une façon d’exploiter sa nouvelle canne et même de donner régulièrement quelques coups de hanches (de plastique) bien placés. Après tout, le sexe est la meilleure activité de pauvre, et les pauvres, c’est le créneau du NPD.

 

Bloc – Gilles Duceppe
Gilles est le genre de lover qui était bien parti à la base. Il volait sur la vague du début et quelque part, il a perdu son mojo. À force de répéter les mêmes affaires, ça a commencé à perdre son sens. Il regarde sa femme bouncer avec de moins en moins de plaisir pis il réfléchit où tout cela le mène. L’amour est là, mais il manque la coche où ça se met à brasser pour vrai et que sa femme se fait payer la traite comme du monde. Gilles, il est temps qu’on parle Q.

 

Conservateurs – Stephen Harper
T’sais quand tu sers la main de quelqu’un et que c’est froid, moite et sans vigueur. C’est un peu comme serrer une truite à peine décongelée. Faire l’amour avec Stephen Harper, ça doit ressembler à ça. En missionnaire, la tête bien enfoncée dans l’oreiller pour ne pas montrer ses émotions à sa femme qui, elle, regarde le plafond. Même après, il lui refile une boite de Kleenex sans la regarder et ils ne se parlent qu’après une douche. J’ai perdu de la libido juste à imaginer ça.

 

Vert – Elizabeth May
J’ai beau me forcer, tout ce que je vois, c’est des dents. Et du poil.

 

Libéraux – Michael Ignatieff
Iggy n’a pas mal de hip que son surnom. Ça ne le rend pas moins enthousiaste comme lover. Michael est un gamin dans sa sexualité. « Yeaaaaaaaah! Ce soir on fourre! » Aussitôt que sa femme le laisse faire, il la zigne candidement comme un petit lapin alors qu’elle lui donne des petites tapes d’encouragement avec un petit sourire en coin. Il a beau citer du Schopenhauer, Iggy pop en 30 secondes, mais au moins, il est toujours partant.

 

Voilà! Ne me remerciez pas, je ne fais que jouer mon petit rôle dans notre formidable démocratie. En regardant tout ça, je plains un peu les femmes de nos chefs politiques. En plus, leur homme est toujours sur la route, mais elles ne peuvent pas vraiment les tromper. Une autre raison de plutôt opter pour le joueur de hockey pro.

Alors, qui veut-on comme leader en fin de compte? Hich… C’est un peu moins mon département. Mais bon, personnellement, si j’ai vraiment à me faire fourrer par quelqu’un, mon top choix ne sera pas la truite qui sort du congélo.

 

 

 

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