Ceux qui en ont marre du minimalisme trouveront certainement leur compte dans la pop orchestrale et pompeuse de Woodkid, tellement shootée à l’hélium qu’on a parfois l’impression d’entendre un gars chanter par-dessus une trame sonore oubliée de Danny Elfman pour un film qui essaie beaucoup trop fort d’être épique. Les quelques pièces plus tranquilles ne font pas exception. À coups d’une chanson ou deux, ça peut charmer, et il y a certainement quelques bonnes mélodies ici et là, mais dès qu’on dépasse le quart d’heure en sa compagnie, on a de la difficulté à voir l’album autrement qu’en un exercice ostentatoire sans grande profondeur. Le Golden Age de Woodkid n’est finalement que plaqué or.