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À New York, les femmes peuvent profiter des beaux jours seins nus et la police n'a rien à leur dire!
Pas qu'elles courent les rues, mais certaines femmes dont Holly Van Voast, une artiste new-yorkaise de 46 ans, qui se fait un point d'honneur à se promener dans la ville seins nus, a ainsi été arrêtée selon elle «des dizaines de fois», parfois menottée et détenue des heures, et inculpée notamment d'«exposition indécente».
Toutefois, une décision de justice du 7 juillet 1992 dans l'État de New York a reconnu ce droit aux femmes, au nom de l'égalité. Donc depuis février, la mémoire des policiers new-yorkais a dû être rafraîchie par un mémo interne, et oralement: «Aucune mesure de maintien de l'ordre» ne doit donc être prise contre «des individus, homme ou femme, qui se montrent en public sans vêtement au-dessus de la ceinture», rappelle le mémo.
Plus près de chez nous, une étude sur l'acceptation d'une légalité des seins nus auprès d'un échantillon de 1 479 Canadiens menée par Fischtein, Herold et Desmarais en 2005, dévoilait que les plus hostiles à la légalisation sont les résidents des Prairies (78,2 %) et les Québécois (74,6 %) par contraste avec les Ontariens (70,8 %) et surtout les Britanno-Colombiens (62,2 %).
À noter: Les Québécoises peuvent se promener seins nus, si cela est fait sans caractère sexuel et dans un contexte approprié.
