Après le concert qu’il a donné à MUTEK, on était en droit de s’attendre à des grandes choses du nouveau Jon Hopkins. Heureusement, il ne déçoit pas. L’expertise en musique classique transparaît ici dans de l’électro hautement personnelle, réalisée à la quasi-perfection. Les 8 pièces sont assez variées pour ne pas être répétitives tout en évitant le piège des albums qui veulent trop en faire et qui se perdent. Même les quelques pièces plus longues (comme celles de 9 et 12 minutes) ont un parcours tout à fait organique, et on ne s’en lasse pas. C’est probablement là aussi une des réussites de Hopkins: avec Immunity, il signe un album cohérent qui s’écoute du début à la fin avec grand plaisir.