On aurait pu croire que Janelle Monáe allait abandonner son concept, soit de personnifier une androïde dans une relecture personnelle inspirée du Metropolis de Fritz Lang, après un album et deux EP. Elle revient pourtant avec la même inspiration et la même fougue dans The Electric Lady, et c’est tant mieux. Un album plus personnel et aussi plus diversifié que le précédent, on y croise des noms comme Erykah Badu et Prince; ce dernier, d’ailleurs, donne le coup d’envoi de l’album sur Givin' Em What They Love, et on sait tout de suite que ce sera un disque de très haut calibre. Même si la suite 5 (la deuxième partie de l’album) est moins forte que la première moitié, nous avons déjà hâte de voir la suite de l’aventure.