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Le groupe Les Incendiaires nous offre un retour fort (très fort)

Vous rappelez vous du groupe Les Incendiaires? Et son emblème, le fameux chat creepy/sexy (tout simplement en l'honneur de son premier nom de band, Les Chats)? On pourra dire que la formation s’est fait désirer dans les dernières années!

Depuis 2005, Rudy Berhnard mène cet excellent groupe qui s’inspire fortement de la musique indé des années 80. Le chanteur et compositeur a tôt ou tard été rejoint par les membres actuels de la formation: Frédéric Otis (guitare, basse, programmation, banjo, flûtes à coulisse et également instigateur du groupe), Maxime Georges (batterie), Charles-David Dubé (synthétiseur) et Francis Oligny.

Après un premier album sorti en 2008, Mono No Aware, c’est en 2010 que la formation s’est particulièrement fait remarquer grâce à la pièce catchy à souhait: Amants d’immeubles.
 

En mai 2011, c’est la reprise de On ne peut pas tous être pauvres d’Yves Jacques qui nous a fait taper du pied!
 

Maintenant (ou plus précisément le 13 décembre dernier), Les Incendiaires offre enfin son deuxième album, Unica. Croisement entre plusieurs styles (rock, pop, indé) et d’inspirations diverses (The Smiths, Lou Reed, Indochine), ce nouvel opus aux paroles un brin poétiques est fort, très fort. Réalisé de manière totalement indépendante, Unica a tout de même bénéficié de précieuses collaborations, dont celles de Dominik Nicolas (co-fondateur d’Indochine) et Laurence Giroux-Do (Le Couleur).

Si on passe parfois sans grande transition d’un accent québécois à français, et de la pop d’inspiration française au rock presque sale, on comprend surtout que le band en avait une tonne à dire (et à chanter). Peut-on qualifier le tout d’inégal? Non. Mais on peut plutôt espérer que les gars nous reviennent dans un laps de temps plus rapide que les cinq années qui ont séparé leurs deux albums.  

D’ici là, on se gâte en écoutant Unica (et en s’attardant sur les anciennes chansons du groupe). Bonne (re)découverte!

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