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​Kurios et son univers steampunk impressionnent le public montréalais!
Crédit: KURIOS by Cirque du Soleil | FACEBOOK

Hétéroclite et inédit (à la façon propre d’un cabinet des curiosités), Kurios apporte un vent de neuf et saura plaire aux fans invétérés du Cirque du Soleil comme aux plus sceptiques. C’est jeune tout en étant vieux, c’est beau à voir, c’est curieux et c’est surtout bien différent de plusieurs productions du CdS.
 
C’est Michel Laprise qui signe la mise en scène de ce tout nouveau spectacle du Cirque du Soleil. Le scénographe, Stephane Roy, nous plonge au 19e siècle où train à vapeur, télégraphes et autres objets d’une époque se mêlent aux arts de la scène. Le décor et les costumes alliant surnaturel et époque industrielle nous rappellent la science-fiction style steampunk. Fans de jeux vidéo verront des costumes qui leur rappelleront à coup sûr l’univers de Bioshock Infinite. La musique, de l’electro-swing bien senti, du jazz et des chants, emballe la foule dès le départ.
 
Les performances circassiennes ont elles aussi attiré notre attention. Nous avons eu le souffle coupé plusieurs fois devant des numéros exécutés impeccablement. C’est notamment le cas du numéro de contorsionniste d’une fluidité sans pareille composé de 4 femmes qui ont performé sur une main humaine géante. Les ombres projetées sur la toile du chapiteau donnaient une impression de « rêve » à la scène.
Un équilibriste qui, escaladant une pile d’objets de plus en plus haute, se tenait sur un simple bout de planche appuyé en balançoire sur un tuyau nous a aussi donné quelques sueurs froides.
 
Le cirque invisible nous a fait bien rire, tout comme le numéro mettant en vedette une lanterne géante au sommet du chapiteau où était projetée une histoire mimée par des mains et quelques objets. Très impressionnant. Et nous n’avons pas été les seuls à être impressionnés, car à la fin du spectacle, c’est une foule conquise qui a ovationné les artistes pendants plusieurs minutes.
 
Kurios et son « cabinet de curiosités » seront présentés au quai Jacques-Cartier du 24 avril au 13 juillet. 

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