Journée de la femme 2015: 4 écrivaines québécoises à lire

En l'honneur de la journée de la femme, on célèbre des auteures d’ici à la plume audacieuse en vous présentant leurs plus récents #livres. 

À la recherche de New Babylon de Dominique Scali. La peuplade, 27,95$, en librairie.
Dominique Scali dégaine et tire dans le mille avec un premier roman où brillent son sens du détail et sa narration grave et cynique, ingrédients parfaits pour un western. L'intrigue valse entre les villes américaines aux noms pittoresques (comme Paria, Potosi, Paramint…), nous faisant suivre de mystérieux personnages qui semblent sculptés à même la chaleur, la poussière et les paysages arides.

Panik de Geneviève Drolet. Tête première, 24,95$, sortie : 12 mars
Dorothée, ado à problèmes, est parachutée dans le Grand Nord par ses parents épuisés. Le décor glacé et brutal d'Igloolik tient tête à sa colère et l'apaise tranquillement, tandis que nous sont dévoilées peu à peu les raisons de cet exil forcé. Geneviève Drolet trouve le ton juste, tour à tour âpre et poétique, pour nous émouvoir, nous transpercer, et rendre aussi hommage à ce territoire indompté.

Blues nègre dans une chambre rose de Jennifer Tremblay. VLB éditeur, 19,95$, en librairie.  
Lors d’un voyage à New Orleans, Fanny tombe sous le charme du bluesman Bobo Ako. Elle nous raconte sa relation ardente, toxique avec cet homme charmeur, mais volage qui a dévasté sa vie à petit feu dans trois cahiers, qui seront ensuite brûlés. Ici, le désir embrase littéralement la prose musicale de Jennifer Tremblay, (également éditrice et dramaturge) et on dévore le roman avec la même passion qui consume son héroïne.

Traité des peaux de Catherine Harton. Marchand de feuilles, 21,95$, en librairie.
D’un côté, la faim qui gruge, la tempête impitoyable, les rochers qui entaillent la chair. De l’autre, le soleil brillant, l’ivresse de la chasse et la chaleur des liens. Dans les nouvelles de Catherine Harton, qui est aussi poète, la cohabitation de l’humain et de la nature n’est pas sans heurts, mais la violence laisse parfois surgir quelques moments de grâce. Une lecture revigorante, organique, qui sollicite tous les sens.  

Et vous, quelles écrivaines avez-vous envie de lire pour la journée de la femme?