Osheaga a mis les points sur les i sur sa page Facebook hier, en stipulant que, dorénavant, il serait interdit aux festivaliers de porter une coiffe amérindienne, en guise de respect pour les traditions des premières nations. Chez NIGHTLIFE.CA, on salue cette nouvelle mesure et on croit qu’il serait grandement temps que d’autres initiatives de la sorte soient déployées. Voici notre top 5 des trucs qui devraient être bannis des festivals prochainement, pour des raisons qui – vous l’aurez deviné – sont complètement différentes.
La couronne de fleurs
La couronne de fleurs est tellement rendue un cliché des festivals que c’est maintenant rendu un cliché de la décrier. Qu’à cela ne tienne, faut parfois passer par-dessus la volonté populaire afin de faire comme Philippe Couillard et s’occuper «des vraies affaires». En plus d’être généralement laides, les couronnes de fleurs représentent un gaspillage de notre flore ou, le cas échéant, une pollution imputrescible par sa fabrication à base de plastique. Si vous voulez être originaux dans votre tenue de tête, faites plutôt comme cet homme au milieu.
Crédit : Flickr / Photo libre de droits
Le selfie stick
Un autre cliché/fléau qu’il faut absolument déconsidérer (et qu'Osheaga a déjà banni, d'ailleurs). Déjà que prendre un selfie témoigne de votre obsession à capturer le moment plutôt qu’à le vivre, se munir d’une perche à autoportrait (props à l’OQLF pour ça) n’est pas garant d’une santé mentale totalement adéquate. Si vous êtes rendus totalement accro à cet accessoire, n’hésitez pas à opter pour des alternatives de bâton, en renouant, par exemple, avec les bâtons du diable.
Crédit : Wikimedia / Photo libre de droits
L’iPad
On se rappelle tous de la première fois qu’on a vu, il y a genre 2-3 ans, un gars filmer un spectacle pratiquement en entier avec son iPad. Sur le coup, on a tous été totalement abasourdis, essayant d’isoler ce cas extrême de connerie dans notre tête. Les mois ont passé, et, maintenant, en 2015, il est rendu presque normal de se faire cacher la face par un écran d’iPad à maintes reprises durant un spectacle. Reste que, dans certains cas, vaut mieux être caché que de voir l'horreur qui se dresse devant nous…
La grosse couverture
Pour beaucoup de festivaliers, qui n’ont pas totalement compris la raison d’être de leur présence, «festival» rime avec «pique-nique», ce qui signifie qu’ils peuvent se complaire du haut de la montagne avec leur sac de mini-carottes, leur houmous au poivron rouge épicé, leur sélection de capicollos achetée au Milano et, surtout, leur incroyablement grande couverture de 48 pieds de long. Résultat : quand on marche tranquillement d’une ligne de kiosque quelconque à une autre ligne de kiosque quelconque et que, par mégarde, on s’enfarge dans le racoin de leur nappe géante, on reçoit des regards désapprobateurs, qui viennent carrément nous GLACER LE SANG. Reste que si votre couverture a comme but de donner un espace vital douillet à votre plus beau toutou, c’est correct.
Crédit : Deviant Art / Photo libre de droits
Les Black Keys
Chaque année qu’un festival ne sait plus qui mettre comme tête d’affiche, Dan Auberbach reçoit un coup de téléphone. Résultat : chaque deux ans, The Black Keys fait la tournée des festivals. C’était cool en 2010 dans la folie Brothers, mais cinq ans plus tard, y’a pu personne qui semble vraiment énervé de voir le groupe de l’Ohio à l’œuvre. Pourtant, une tonne d’autres artistes has been mériteraient, eux aussi, de se produire sur une grosse scène extérieure, notamment Third Eye Blind, Sugar Ray ou, ben mal pris, Taio Cruz. Programmateurs intermondiaux, ouvrez vos horizons!