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Paradis BBQ: un petit bijou de rôtisserie sur le Plateau
Crédit: Marie-Claude Di Lillo

Un tout petit local, d’une capacité de 27 places assises tout juste, coincé entre la taverne des Verres Stérilisés et un immeuble à logement de la rue Saint-Hubert, c’est là que niche un tout nouveau petit trésor de rôtisserie qu’il faut absolument découvrir : le Paradis BBQ.
 
Amateurs de plats goûteux et conviviaux, vous serez au paradis dans cette place où le poulet est roi !  Mais pas juste le poulet… Les autres animaux de basse-cour sont aussi cuisinés : le porc, le canard, et l’agneau, entre autres.
 

 
Un rêve devenu réalité
 
Pour le chef proprio Jonathan Fournier, qui avait travaillé comme cuisinier dans plusieurs restos (Les Enfants Terribles, Au Pied de Cochon) et bar (Fitzroy), l’idée d’ouvrir son propre concept le travaillait depuis un temps. « J’attendais le bon moment. Je savais que je voulais ouvrir une rôtisserie pis un jour, l’occasion s’est présentée quand on a trouvé ce petit local à louer, laissé libre par l’ancien bar Le Bungalow », dit-il.
 
Jonathan Fournier, le chef proprio qui cuisine
Entretemps, le chef a eu un petit bébé et il était devenu clair que s’il se lançait dans l’aventure d’avoir son propre restaurant, c’est avec sa blonde qu’il le ferait. Gabrielle Abdelahad-Acosta, qui avait travaillé au H4C, et avait ensuite opté pour une vie plus tranquille pour élever son enfant, a dit oui tout de suite. « L’idée d’être réunie en tant que famille, et d’élever notre petit autour du resto familial, m’a plu. », affirme la jeune femme.
 
 Gabrielle Abdelahad-Acosta, co-propriétaire et conjointe du chef
Le concept
 
Pour leur rôtisserie, Jonathan et Gabrielle cherchaient un nom et un logo qui avaient à la fois un lien avec les animaux de basse-cour, et avec leur fils adoré. « On s’est mis à pensé à la basse-cour… on s’est arrêté sur le renard, parce que c’est le king de la basse-cour: c’est lui qui mange tous les autres animaux ! Petit renard, c’est aussi le surnom de notre fils. On venait du coup de trouver notre emblème pour le logo. Et puisque la rôtisserie est un peu le royaume d’Émile, son petit paradis, on a décidé alors d’appeler le resto : Paradis BBQ », explique Gabrielle.
 
Le resto offrira des plats réconfortants, des plats conviviaux qu’on aime partager en famille ou avec des amis. « Quand j’étais petit, un de mes plus beaux souvenirs d’enfance, était quand j’allais au Deli Beaubien avec mon grand-père Léopold. Je voulais toujours manger une brochette de poulet. C’était mon plat favori ! Quand l’idée d’ouvrir un resto s’est présentée, je savais tout de suite que je voulais qu’il y ait du poulet, que ce soit simple et goûteux », raconte Jonathan.
 

La spécialité : un poulet de qualité !
 
Le chef ne voulait toutefois pas ouvrir une rôtisserie de style portugaise, un type de commerce qui pullule dans son secteur, ni un concept à la Saint-Hubert, plus « fast-food ». Il voulait se différencier, non seulement par ses recettes, mais aussi par le type de poulet offert. Le leur est bio, plus gros que ceux qu’on achète habituellement dans les autres rôtisseries (environ deux livres de plus) et provient d’une ferme à moins de 400 km du resto, pour plus de fraîcheur. En plus de cuire lentement sur la broche (deux heures et demie), il tire sa saveur du « rub » qui enveloppe sa peau. Une recette maison, savant mélange d’épices, qui lui donne un goût incomparable. Les plats d’accompagnements eux, varieront de ceux auxquels on s’attendrait dans une rôtisserie ordinaire.
Qu’il s’agisse de patates, de légumes ou de salades, tout est cuisiné sur place. De plus, le chef y amène sa petite touche experte, transformant les plats simples en quelque chose de plus distinctif, tant au niveau des saveurs que de la présentation.
 

Le décor
 
Avant de se lancer dans l’aventure, Jonathan et Gabrielle ont visité le petit local trouvé avec Kyle Fowler et Josiane Beaulieu, un couple d’amis qui sont devenus leurs partenaires d’affaires actuels.
« Vu l’étroitesse du local, j’ai imaginé un seating diner avec quelques places au comptoir, en face d’une cuisine ouverte. Puis, tout le tour du resto des banquettes pour gagner de l’espace et au centre quelques tables en bois. 

On a trouvé aussi une petite rôtissoire qui s’encastrait dans le mur et, un coup les tables et le tout monté, cela avait bien de bon sens ! » raconte-t-il.
 

Les nouveaux acquéreurs ont conservés les tabourets d’origine du Bungalow, et ont transformé l’espace derrière le bar, en cuisine. Le résultat est vraiment bien : il y a une belle utilisation de l’espace, c’est ergonomique et en plus, c’est coquet.

Gabrielle s’est occupée seule de la déco, sans l’aide d’un designer. Elle a optée pour la sobriété :
« J’avais en tête des murs blancs et des banquettes vertes. Je voulais juste qu’il y ait un petit côté vintage à l’endroit » L’acquisition d’une vieille machine à crème glacée trouvée chez un brocanteur, et quelques éléments du décor ont donné la touche finale à ce petit look rétro désiré.
 
 

Le menu
 
Le poulet est au centre de la carte de la petite rôtisserie. On le retrouve rôti ou frit. Il est offert en poulet entier, en demi, en quart cuisse ou poitrine. Son prix est un peu plus élevé que dans les autres rôtisseries du coin (27 dollars pour le poulet entier), mais, pour l’avoir goûté en avant-première, je peux affirmer qu’il est vraiment exceptionnel : tendre, juteux à souhait et sa marinade sèche est très goûteuse. On peut le manger sur place ou le prendre pour emporter. Des ailes de poulet sont aussi offertes au kilo. La sauce barbecue faite maison est vraiment bonne, pour les gens qui aiment les sauces sucrées.
 

Poulet entier à la carte
 
Poulet frit à la carte
À noter que les portions de poulet, mentionnées ci-haut, sont offerts seules dans l’assiette. Il faut acheter les plats d’accompagnement à part (entre 3 et 9 dollars). Un autres must à essayer : la salade de brocoli et chou-fleur qui est vraiment savoureuse, enrobée dans une petite mayonnaise légère et parsemée de fines herbes et d’amandes grillées. Le mac and cheese est aussi succulent, crémeux à souhait. Ajoutez-lui un morceau de foie gras « on the top », et ce sera la décadence assurée !
 

Sur la carte du soir, on peut également choisir des plats qui sont servis avec des légumes, des frites, du riz, de la salade de chou ou de la purée de pomme de terre. Parmi eux : le hot chicken, le club sandwich, le pâté au poulet, un plat de poisson, et même une option végétarienne, avec du tofu.
 

Pour le brunch, on mange aussi du poulet ! On t'en avait d'ailleurs parlé récemment. Servi en quart, en hot chicken ou même en version « chicken and waffles », il est toujours aussi bon. Sinon, le mac and cheese déjeuner, avec bacon et saucisse de porc maison, fait aussi partie de leurs spécialités. On retrouve aussi des œufs, mais jamais dans le même plat que la poule, principe du chef !


 
Au Paradis BBQ, on cuira pas moins de deux fournées de 45 poulets par jour. Mais on pourra retrouver aussi des côtes levées de porc, de la ferme Gaspor, ou même de l’agneau, de temps en temps. Et toutes leurs viandes sont biologiques.
 
On vous suggère de venir en gang et commander plusieurs plats à partager.


 
– La carte des alcools n’a pas été mentionnée, car la rôtisserie n’avait pas encore obtenu son permis d’alcool à ma visite.
– L'ouverture les soirs est prévue officiellement pour la première semaine d’avril, mais le resto est déjà ouvert pour les brunchs.
– Le restaurant vient de savoir qu’il fournira aussi le bar des Verres Stérilisées pour la bouffe.
 

Crédits photos: Marie-Claude Di Lillo
 
PARADIS BBQ
4165 St-Hubert
(514) 702-7332
Samedi et dimanche de 10h à 15h pour le brunch
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