Crédit: Francis Pelletier, Buck Créatifs
«Gentil artisanat compulsif» sont des mots qui vont très bien ensembles.
Alex (Mac Crew, France), pour ses portraits magnifiques et très précis… Loomit (FBI, Allemagne) pour son parcours hallucinant et la rigueur qu'il met dans son travail. Finalement, je dois dire que Dali aura toujours une place particulière dans mon cœur. Pas tant pour ses peintures, mais plutôt pour son humour et son travail acharné, ses écrits, son obstination à ne pas se conformer à un mouvement ou à une idéologie en particulier… son entêtement à n'être finalement que lui même et rien d'autre. Je crois par contre qu'il est un bien mauvais exemple à suivre comme citoyen…
Tout a été dit. Cracher dans la rue est un délit, le faire sur un canvas n'en est pas un. Il n'y a pas de débat sur ce point. Tout est dans l'intention et la contextualisation du geste.
Voyager. J'ajouterais aussi: ne plus travailler pour quelqu'un d'autre.
Benny Goodman. Mon grand-père est clarinettiste professionnel et le son de cet instrument m'évoque un tas de choses qui n'ont rien à voir avec le jazz. Par exemple, une montagne d'empanadas empilées dans une grande assiette. Mon assiette. Avec du thé noir très sucré.
Quelque chose de simple, figuratif et référentiel. Ce genre de festival est très en dehors du cadre «sous-culturel» habituel. On n'y peint pas pour des initiés; alors question de rendre la chose accessible, il est important de s'adapter un peu au public. Comme les gens n'ont pas toujours l'opportunité de nous voir peindre à l'aérosol, c'est un bon moment pour montrer ce qu'on sait faire, et si on arrive à inspirer au moins une personne, ça me satisfait.
Crédit: Francis Pelletier, Buck Créatifs
My style can be described as a chameleonic 4-year-old kid with A.D.D. I find it overwhelming to settle for one style (especially with graffiti) and running with it for longer than a year or two. In the spirit of staying ahead of trends and not getting caught up in archetypes and gimmicks, I find going with whatever makes you feel happier works best.
I'd have to say my heroes and influences in terms of style – aside from Pre-Colombian and Haida art – would have to be Os Gemeos from Brazil, Blu from Italy, and the international Seventh Letter Crew.
Street art is a statement in itself, and art is up to the viewer to interpret. I don’t care about anything beyond that. One thing that I don’t like, however, is how they still call it "street art" after it gets into a gallery, which makes no sense. I think the term "street art" is very loosely used these days to refer to a specific sort of art on the street when I've always seen it as any kind of art on the street whether it be legal or not. A big issue with street art these days is how artists are taken advantage of by companies that think they can use and appropriate these artists’ intellectual property and profit from it. This has been happening a lot in Montreal and it's a big reason why I’m moving away at the end of the summer.
One thing I always hoped for to achieve with my art was to travel. The first time I was in 2005 when I was invited to paint a mural in Vancouver; the last was this past fall when I went to Mexico to do that same on behalf of En Masse through Dare-Dare.
Definitely Montreal is at the vanguard when it comes to promoting public art. Thanks to organizations like MU and Cafe Graffiti, we have all these talented artists exposing their work in the city and developing its identity. I think governments and people underestimate the effects of public art.
Ron Burgundy, Bleeding Gums Murphy and The Cosby Show.
Crédit: Francis Pelletier, Buck Créatifs
Simple, efficace, funky, humoristique.
Je ne connais pas beaucoup le milieu du street art puisque je viens du graffiti. D'ailleurs je ne vois pas beaucoup de street art dans les rues de Montréal mais plus de graff (tags, throw ups, murales). Je vois le graff comme une scène et non comme une communauté. La scène est petite et on finit par connaître tout le monde mais ça ne veut pas dire qu'on a des affinités avec chaque graffeur. Je fais plutôt mes trucs dans mon coin sans déranger personne, et après je pense à mes amis. La scène ou la communauté passe en dernier.
Seen, Dondi et Nixon pour sa moustache et sa ressemblance à Michel Blanc dans le film Les Bronzés. Sinon pour les influences: le graff des années 70 et 80 à New-York, la BD européenne et japonaise.
C'est difficile à dire, j'ai beaucoup voyagé dans le monde mais jamais habité une autre ville que Montréal. J'aimerais prêcher pour ma paroisse, mais en même temps quand on voit la vitalité d'autres villes, surtout européennes, je préfère m'abstenir. Paris, Barcelone, Berlin, pour ne nommer que des villes, quand ce ne sont pas des pays entiers, regorgent de milliers de graffeurs/artistes époustouflants qui ne sont même pas connus ici. Est-ce dans leurs infrastructures, culture, ou grande population? Sûrement un peu de tout cela.
J'aime un peu le cliché du début du Jazz, quand c'était une musique rebelle, un peu interdite, un peu le contraire de la radio Planète Jazz de Montréal, sa version matante. Sinon le fait de pouvoir improviser longuement.
Peindre au soleil, avec de la bonne musique.
Crédit: Francis Pelletier, Buck Créatifs
1 Si vous deviez décrire votre art en une phrase, ça ressemblerait à…
Calligraffiti alchimiographique.
Le street art est un réseau avec plusieurs branches et approches diversifiées se connaissant toutes plus ou moins.
Le graffiti est le petit frère illégitime de la publicité et désire regagner son trône familial.
Montréal, parce que sa diversité culturelle est une richesse incomparable.
Improvisation et célébration.
6 Qu'espérez-vous réaliser avec Le Jazz se dessine?
Toucher une démographie à la recherche de stimulation spirituelle accessible par l’art visuel.
Zek
Crédit: Francis Pelletier, Buck Créatifs
1- Style
2- Colours
3- Background
Initially my influence came from Fiuser, my good old friend who was writing with me and was a good artist as well, then Stack and the guys from JKR and DTC. Some of the artists I respect the most nowadays are Bates, Ces and Seen.
The Montreal scene is slowly getting bigger and bigger, and is unique in North America, I believe. There is a really good balance here between open mindedness and repression, which allow us to paint more legal graffiti walls. Actually, I think that communities worldwide are evolving much faster now since we can have quick access to what’s going on on the other side of the globe.
Definitely all the travelling I get to do. My art has allowed me to travel everywhere from New York to the Caribbean to Europe to Puerto Rico, and I paint at least one piece at every stop.
Movement, inspiration, exploration, and fluidity.
Crédit: lg2
Le Jazz se dessine
Jusqu'à samedi
Pour visionner un time lapse de la «toile du jour», consultez l’onglet Facebook de l’événement ou téléchargez la nouvelle app gratuite de réalité augmentée, Bell Jazz.
montrealjazzfest.com