Marius Borodine, son deuxième court-métrage, concourra en même temps que 43 autres œuvres, lesquelles convoiteront la récompense fondée par Danny Lennon. Marius est un enfant prodige pas tout à fait comme les autres. Une œuvre singulière vue au festival de Toronto en septembre dernier et qui a reçu une nomination aux Genie Awards.
Quelle a été votre source d’inspiration pour Marius Borodine?
Pour Marius, on voulait aborder un nouveau style: le documenteur. Nos idoles c’est Zelig de Woody Allen, les œuvres de Christopher Guest. Marius, c’est la rencontre entre Guest (NDLR: mari de Jamie Lee Curtis) et Errol Morris.
Et globalement, quels sont vos modèles?
Qu’attendez-vous du prix Prends ça court?
Je n’en ai aucune idée. Il y a une vingtaine de récompenses. J’en ignore les détails. Je sais seulement qu’il y a 44 films en compétition.
C’est une excellente question! J’ai envie de tourner un autre court-métrage cette année. Mon prochain long-métrage –Whitewash en écriture depuis 2 ans et produit par Micro Scope- se tournera à l’hiver prochain. En attendant, je pense que je vais m’offrir un autre court-métrage cet été. Je suis retombé en amour avec lui. Je n’en faisais plus dans ma tête, c’était fini. Et puis voilà…
Ce n’était pas un motif pécuniaire. On travaille à deux en écriture avec Marc Tulin. Pendant qu’il écrivait, moi je faisais de la pub. Après mon premier court qui fut un exercice de style, je voulais passer au long. Après mon expérience dans la pub, j’ai eu envie de raconter une vraie histoire. J’ai vite vu que l’écriture serait un marathon. C’est une étape que je respecte tellement. Quand on n’a pas beaucoup d’expérience et qu’on veut que cela soit très bon, ça prend du temps.
Votre carrière de comédien, n’est-ce qu’une question d’argent ou un défouloir, voire l’occasion de mieux comprendre les comédiens que vous dirigez?
Prix Prends ça court 2011
Le 18 février à 20h
Bistro SAQ des Rendez-vous du cinéma québécois
Cinémathèque Québécoise | 335, De Maisonneuve E. | cinematheque.qc.ca