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Victime de la porn : Mort aux one-night

La porn est le royaume des one-night à succès. La plupart du temps, ce sont des gens qui n’ont jamais baisé ensemble, et pourtant, tout semble se passer à merveille. Le gars est bandé durant les 58 minutes de gros bang-bang intense, la fille vient 14 fois, et elle arbore son plus beau sourire lorsqu’elle se fait venir dans les yeux. Qu’est-ce qu’on peut demander de plus?

Pourtant, dans la vraie vie, les one-night sont par définition nuls. On essaie de flasher quand ça nous arrive parce qu’il y a un certain prestige dans la conquête (et un certain plaisir dans le zignage), mais, la plupart du temps, ça crée plus de besoins que ça en comble. Si ça se passait si bien que ça, ça serait un more-than-onenight. En fait, un one-night qui se passe bien, ça s’appelle une première date.

Il n’y a que trois types de one-night qui peuvent exceptionnellement résulter en du sexe de qualité satisfaisante :

·        Le one-night de voyage, où le gars et la fille ont une seule langue en commun : celle qui te titille un plombage. Problème : tout le monde doit retourner dans son pays à un moment donné et/ou l’un vient à comprendre ce que l’autre raconte.

·        Le one-night sur la brosse, où le gars n’est pas gêné de spanker la fille, et où la fille n’est pas gênée de lui crier de la défoncer. Problème : tu finis par dégriser. Encore pire, tu dégrises à ton retour, et tu réalises que t’as un objet non identifié qui vibre dans tes fesses.

·        Le one-night avec quelqu’un de matché, où t’as de meilleures chances de tomber sur quelqu’un de trippant (et pas seulement horny). Problème : vous finissez par vous revoir et recommencer. Et avoir du sexe qui a du bon sens avec quelqu’un qui a du bon sens, ça finit par faire tomber en amour. Et qui veut tomber en amour avec quelqu’un de matché (et de manifestement infidèle)?

En résumé : les one-night, ça suce. T’es pogné avec des capotes, donc ça limite les options. T’oses moins lécher n’importe où, donc… l’autre itoo. Tu peux te dire que c’est bon pour l’ego d’avoir séduit quelqu’un, mais visiblement, t’es pas le premier choix. Le gars cherchait quelqu’un pour se vider, la fille cherchait un gars qui a l’air de se laver. Tu peux te vanter de ça : t’as l’air d’être un récipient convenable ou bien t’as l’air propre. T’as l’air de quelqu’un avec qui les chances de s’attacher sont à peu près nulles. T’as l’air de quelqu’un de fourrable pour quelqu’un qui a bu. Wow! Il y a de quoi être fier. Ce n’est pas pour rien qu’on a nommé le retour à la maison : the walk of shame.