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Mabel & Jules: Des cordes et des chaînes
On peut se raconter des histoires. Comme celle de Mabel et de Jules, un couple déjanté à la Bonny et Clyde, amoureux des bijoux qui en volent pour alimenter leur vie de nomade. Pour Catherine Pearce, Mabel & Jules, c’est aussi le nom de sa ligne de petits trésors faits à la main avec beaucoup d’amour depuis 2003. Bien que la jeune femme aime se raconter des histoires, Mabel était avant tout le charmant surnom que sa mère affectionnait lorsqu’elle était petite fille. «Et Jules ressemblent en anglais à jewels, mais ça nous transporte ailleurs.
 
Pour créer ses bijoux de fantaisie, Pearce s’inspire de ce qui l’entoure, des pâtisseries jusqu’aux motifs des tissus, des imprimés floraux qui lui rappellent l’époque où elle travaillait chez un marchand de tissus sur la rue Saint-Hubert et à la boutique Lola & Emily. Pour sa dernière collection, elle plonge dans les années 90 et ses fameux bracelets tressés que l’on s’échangeait entre amies en gage d’amitié. «J’ai constaté que personne n’était allé dans cette direction. J’ai trouvé sur YouTube des vidéos et maintenant je connais bien la technique.» Pearce mêle donc à des chaînes des sections tressées pour donner aux bijoux un aspect marin et féminin qui mêle texture et forme. Elle utilise également des pièces recyclées, glanées aux puces. Sa dernière trouvaille de l’automne? Un long collier à la chaîne épaisse qui recouvre un cordage de couleur blanc cassé. «La grosseur de la chaîne donne beaucoup de prestance, et la couleur des cordes le rend passe-partout. Il se met sur une camisole mais aussi sur un col roulé. Moi, je n’arrive pas à m’en séparer.» De quoi vouloir s’attacher à Mabel & Jules, le temps d’une saison.
 
Mabel & Jules
mabelandjules.blogspot.com
 
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