Marie et la mode: top 5 à éviter pour bien entammer la Semaine de la mode

La semaine de la mode s’achève à Milan, celle de Paris va bientôt débuter, alors que du côté de New York et Londres, c’est déjà chose du passé. Entre les présentations des designers des principales capitales de la mode se glisse notre moment de mode montréalaise. Car oui, la 19ième Semaine de la mode de Montréal débute aujourd’hui et se tiendra jusqu’au 30 septembre. Oh, curiosité et anticipation : cette «semaine» de quatre jours nous montrera ce que les créateurs locaux ont conçu pour la saison printemps/été 2011 à venir!

Mais est-ce que la semaine de la mode d’une ville comme Montréal est vraiment une démonstration des tendances à venir? Difficile de faire une synthèse avec un nombre si petit de designers, qui en plus, ne se spécialisent pas vraiment dans le même marché. Allant de linge de madame eco-friendly à coats de cuir pour mâle alpha, en passant par des robes vaporeuses faisant la joie des animatrices de nos galas québécois, disons qu’on en voit généralement de toutes les couleurs lors de cette Semaine de la mode.

Du côté des spectateurs, il y a aussi toute une panoplie de looks, phénomènes et attitudes, admirables ou pas… Selon mes observations des années précédentes, voici un petit top 5 des clichés à éviter (on peut bien rêver) :

L’emploi du mot fashionista : plus capable. Autant à force de l’entendre, qu’à force de voir des gens habillés dans différentes déclinaisons du kit de jour de l’an l’utiliser à toutes les sauces.
Être en pamoison sur absolument tout tout tout. Comme le disait ce matin la journaliste Carole Vallières à Christiane Charette en direct, il ne suffit pas de promouvoir les designers, mais aussi d’analyser leur travail.
Les talons hauts, si on sait qu’on va passer toute la soirée debout et finir par marcher comme un poney.
Avoir l’air bête. Sourire ne coûte rien, dire «pardon» lorsqu’on doit passer non plus. (Ceci exclut les excuses lors d’un dépassement. Impardonnable. Même si vous êtes une vedette de téléréalité)
Faire une crise à l’entrée pour assister à un défilé. Quoique, ça fait un bon show pour nous, les personnes sages et raisonnables.

Bien sûr, j’ai tout de même l’enthousiasme nécessaire pour assister aux défilés, boire quelques drinks, spotter des personnalités québécoises (Je mise un vingt sur Mahée Paiement) et rapporter tout ça sur Nightlife.ca.