Officiellement, ce quatuor texan se réclame du punk, du country et de l'indie-pop dissonnant des années 90, façon Pavement. Mais le résultat stylé, hautement énergique et mélodique de ce premier album (d'abord lancé en 2012, tout fraîchement réédité) place Parquet Courts plus près du rock vestimentaire des Strokes et de Franz Ferdinand, ou encore du la vague néo-britpop du milieu des années 2000 des Futureheads et d'Art Brut. On pense souvent à cette dernière référence en écoutant les textes bavards et empreints d'humour des leaders Andrew Savage et Austin Brown… Mais on se dit surtout que Light Up Gold vaut mieux que ces comparaisons. Oui, il y a tout ça, un peu de Wire et beaucoup de The Fall, aussi, mais Parquet Courts est d'abord un groupe allumé, en ébullition, plein de cet appétit qui fait de si bons premiers albums. L'album est truffé de brulots portés par des rythmes rapides, une facture lo-fi croustillante, séduisante et des mélodies obliques, mais le groupe se montre aussi habile dans les moments plus tempérés, comme No Idea (qui, elle, évoque vraiment Pavement). Au final, un excellent album ou chaque pièce atteint sa cible et la promesse de grandes choses pour ces Parquet Courts!