Quand une amie m’a parlé du EVOO récemment, elle m’a dit: «Tu vas voir, la place a des airs de resto asiatique, mais la cuisine est extraordinaire!» Cette amie avait bien raison, avec ses accents de mauve ici et là, ses chaises en faux cuir, et son comptoir de bar métallique, le décor du EVOO laisse un peu à désirer… Toutefois, ce qu’on retrouve dans notre assiette a tôt fait de nous le faire oublier!
Le menu concocté par les chefs Sophie Ouellet et Peter Sauders (anciens du DNA) contient peu de plats; cinq entrées et cinq plats principaux en tout, mais quels plats!
Pour s’ouvrir l’appétit, l’œuf croustillant est un must. Enrobé de prosciutto et de panko, et ensuite frit, celui-ci est déposé sur un lit de verdure à la vinaigrette bien citronnée. Les ris de veau, servis avec radis, bette à carde et poire ont également ravi ma convive. Pour ma part, je me suis régalée avec l’assiette de veau de M. Petit accompagné d’un ragoût de champignons, d’une purée de courge et d’un beurre noisette à la sauge.
Le clou du spectacle a par contre été la tarte tatin et sa pâte croustillante et caramélisée à la perfection.
Bref, ne vous fiez pas aux apparences quand vous passez les portes du EVOO. Oubliez le décor et l’ambiance un peu ordinaires et prenez place au bar pour voir la brigade travailler en cuisine et discuter avec l’équipe en salle qui est fort sympathique.
Sachez aussi que le week-end on offre le brunch au EVOO, et paraît-il que celui-ci n’est pas piqué des vers!