Le Furco n’est ouvert que depuis deux petites semaines, mais déjà il se remplit dans le temps de le dire, surtout les jeudis, pour le 5 à 7. On comprend les travailleurs du centre-ville et les autres d’avoir déjà adopté l’endroit, car nous aussi dès qu’on y a mis les pieds, on a aimé.
Tout d’abord, l’espace yest vraiment magnifique et lumineux. C’est le designer Zébulon Perron qui a vu tout le potentiel de cet ancien entrepôt de fourrures et qui a décidé d’en faire un bar avec six autres partenaires. Parmi ceux-ci, on compte entre autres Simone, de la Buvette chez Simone, Jean-François, qui vous a certainement déjà servi un verre au Baldwin où il a été gérant pendant 6 ans, et Joëlle, la chef, qui a déjà officié dans les cuisines de la Buvette.
Car oui, on peut casser la croûte au Furco en plus de prendre un verre au superbe bar en forme de «p» qui trône au milieu de la place. Les plats au menu sont joliment écrits sur des chemises en papier, accrochées avec des pinces sur une espèce de corde à linge au-dessus de la cuisine ouverte. Le menu changera au gré des saisons nous dit-on, mais on retrouvera toujours un plat de poisson et de viande à partager, des assiettes de fromages et de charcuterie, ainsi que différents tartares et salades.
Lors de ma visite j’ai goûté à un tartare de canard, servi avec rémoulade et yogourt aux canneberges : très bon. Ma convive, elle, a jeté son dévolu sur l’assiette de fromages québécois qui contenait du Riopelle de l’Isle, du Bleu d’Élizabeth, et L’Hercule de Charlevoix.
Reste que ce qui nous a charmé du Furco c’est l'ambiance, sa faune bigarrée comprenant autant le gars en complet que le hipster venu de son Mile-End lointain, ainsi que sa location un peu en retrait du bourdonnement de la rue Sainte-Catherine. Car comme nous a si bien dit Simone, qui n’a jamais était une grande fan du centre-ville (comme nous), au Furco on ne se sent pas vraiment au centre-ville. Effectimenent, on se sent ailleurs.
Furco | 425, Mayor | 514.764.3588 | barfurco.com