Une Cabane à sucre urbaine et à la portugaise dans le Vieux-Montréal
Geneviève Vézina-Montplaisir
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Pour sa quatrième édition, La Cabane déménage ses pénates aux Éclusiers. Giovanni Apollo produit le tout, et la chef d’origine portugaise Helena Loureiro, des restaurants Portus Calle et Helena, est derrière les fourneaux.
Le concept reste le même : on partage son repas sur des grandes tables avec les copains, et on se remplit la panse dans une atmosphère animée. Au menu : plusieurs spécialités portugaises, auxquelles Helena a ajouté une petite touche d’érable par ci, et des clins d’œil aux spécialités de cabane à sucre par là.
Le repas débute avec un plateau de bouchées à partager. En vedette : croquettes de morue et aïoli piri-piri à l’érable, salaison de porc, sardines en escabèche au cidre de pomme et salade tiède d’endives, avec gravlax d’agneau, joue de porc fumé frite, pommes Golden et vinaigrette à l’érable. Mes coups de cœur de cette mise en bouche : les sardines, ainsi que la salade avec son intéressant gravlax d’agneau et sa succulente vinaigrette à l’érable.
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On nous a ensuite servi un petit velouté pour nous réchauffer. Le potage de pommes de terre, chou frisé, oignons, à la façon toute portugaise Caldo Verde, m’a toutefois laissée de glace… J’ai trouvé que le tout manquait d’assaisonnement. J’aurais également pris plus de chorizo et moins de la galette de rösti qui flottait mollement sur la soupe. Dommage…
Comme plat de résistance, Helena a eu la brillante idée de concocter un plat traditionnel portugais et réconfortant, le Feijoada, qui rappelle très bien nos classiques de cabane : bines, lard et bacon. Cela dit, on aurait aimé que son ragoût de fèves aux deux chorizos, jarret de porc et bacon fumé, auquel elle a ajouté des pilons de poulet laqués à l’érable et un œuf poché soit plus goûteux. Pour contrer le manque de omph au plat, notre solution : arroser le tout de bon sirop d’érable présenté dans les jolis petits pots à sirop d’Hugo Didier!
En final, pour continuer à se sucrer le bec, on nous propose trois petites douceurs : de délicieuses pasteis de natas, à l’érable pour l’occasion, un brownie en verrine recouvert d’une délicate chantilly à l’érable – qu’on soupçonne avoir été aromatisée avec un petit remontant! -, ainsi qu’une petite tarte à l’érable et chocolat blanc de Christophe Morel, rien de moins!
Ce menu coûte 59$, sans l’alcool, plus taxes et service, et sera servi du 8 mars au 14 avril.
