Ce n'est pas pour rien qu'on appelle parfois le genre blog house; les club kids qui produisent des hits dans leur chambre à coucher sont souvent connus parce qu'ils ont posté un remix en ligne et que leur nom a fait le tour du globe en une seule nuit. Alexandre Joseph, alias Techjio, fait preuve d'une constance remarquable dans ses productions, et a beaucoup fait parler de lui dans la dernière année.
Qui est ton héros musical?
Bob Rifo, le producteur du duo italien The Bloody Beetroots. Je trouve que tout ce qu'il fait est bien fait. Ils savent bien suivre la hype, car les styles de musique changent avec le temps, il faut s'adapter, et ils le font très bien.
Explique-moi le nom «Techjio».
J'attendais cette question. J'ai vraiment aucune explication. Le nom m'est venu quand je faisais mon MySpace.
Échappes-tu souvent ton Blackberry dans les toilettes?
Oui, mais la dernière fois il n'était pas dans sa pochette, et c'est là que j'ai découvert qu'un Blackberry n'est pas waterproof!
Ton club préféré pour jouer à Montréal? Et pour danser?
Le Zoobizarre, et le Saphir (seulement les jeudis).
Ton aventure la plus abracadabrante dans le nightlife?
J'étais seul, saoul, et à la recherche d'un dépanneur ouvert pour acheter des clopes. Il m'est arrivé plein de choses folles. J'ai vu des arrestations, des prostituées en action, et j'ai entendu des coups de feu. Tout ça en cherchant le dépanneur! À mon retour, j'ai vu des jeunes battre un itinérant; j'ai voulu l'aider, mais je n'étais pas vraiment en état. Montréal, c'est chaud, la nuit!
Ça pogne, un DJ / producteur?
Oui, je crois, car on a plus d'exclusivités que des DJ, parce qu'entre producteurs on s'échange des tracks qui ne sont pas encore sorties.
Ton rêve de jeunesse?
Je voulais être pompier.
