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Orange Orange: fruits qu’on fit

L’an dernier, j’avais fait une entrevue avec Orange Orange. Je les appelle, on l’organise, on la fait. Un an plus tard, je dois passer par leur gérant, qui me transfère à leur attachée de presse, qui, elle, communique avec eux et finalement me dit que oui, je pourrai les rencontrer. «Ouin, on peut dire qu’il y a eu une multiplication des oranges!» me confirme Sabrina Sabotage, moitié féminine du duo.

Au départ, Orange Orange, c’était elle et Dom Hamel, seulement et complètement. Musique, enregistrement, booking, promo, etc. Ils étaient deux et se préparaient à sortir un mini-album gossé à la main dans une pièce de leur appartement. Puis, les plans ont changé au fil des rencontres: réalisateur, gérant, maison de disques Le mini-album est devenu opus complet et éponyme, qu’on peut d’ailleurs se procurer depuis le 25 août. «Ça a été extrêmement graduel. Depuis le début du projet, il arrive des bonnes choses à chaque semaine, à chaque mois», explique Dom.

Le tournant majeur arrive à l’hiver, alors que les deux décident d’évacuer toute implication autre pour se consacrer à leur projet fruité. Dom, ex-Gatineau, considère que c’était une étape logique: «Tout le monde l’a vu venir! Pour Gatineau, j’ai juste écrit un petit bout d’une toune. Là, c’est mes paroles avec celles de Sabrina.»

Pas de quartiers

Un homme et une femme, bruits de bouche, respirations fortes, halètements. Cette description semble tirée d’un porno cheap, mais elle sied aussi assez bien aux chansons du duo. «C’est volontaire, tout ça. On veut que ça résonne dans le bassin avant de résonner dans le coeur et dans l’esprit», élabore Dom. L’album, qui sonne comme une tonne de ce que vous voulez, intègre les textes (francophones, on m’oblige à le mentionner!) et les gros beats. «Le minimalisme a été la clé [ ]. Quand tu écoutes, tu remarques qu’il n’y a pas beaucoup de sons en même temps, mais que tous les sons sont forts. J’aime ça quand c’est fort!» précise Dom.

Pour Sabrina, ce premier album doit être une carte de visite qui leur permettra de faire des spectacles qu’ils espèrent être un point de rencontre des différentes scènes montréalaises. Sans se mettre d’objectif de vente, Sabrina mentionne: «Ce serait l’fun d’en vendre parce que l’album est beau!» Reste que le but est de faire des shows ici (le plus possible) et ailleurs (si possible).
De conclure Dom: «J’aimerais ça avoir une reconnaissance assez grande ici, pour qu’on puisse représenter Montréal partout dans le monde.»

Orange Orangedans le cadre de Mini-M

Foufounes électriques | 87, Ste-Catherine E. | 514.844.5539
avec Electrik Bones

orangeorange.tv