Teen Dream pose une question valable: est-ce que tout dans la vie doit vraiment être amélioré? Adepte du mode lo-fi sur ses deux premiers efforts, le duo du Maryland passe ici à une facture résolument hi-fi et orchestrée. Le virage est adroitement négocié, l’esprit unique de Beach House. Et pourtant, on a l’impression d’y perdre un peu au change, comme si la musique avait perdu de son mystère. Il faut dire que les morceaux sont, de façon générale, moins forts que ceux de Devotion (2008) et de l’essentiel premier album éponyme de 2006.