Le troisième album de la formation folk à géométrie variable donne dans une certaine démesure: les couches d’instruments s’y multiplient sur un peu plus d’une heure, seize chansons au total. Si les compositions n’étaient pas aussi joliment fi celées, ces débordements pourraient devenir agaçants et masquer les multiples atouts de Woodpigeon: un naturel ahurissant lorsqu’il s’agit de tricoter une mélodie, des choeurs célestes et enjôleurs, quelque chose de vintage dans la façon de faire, une lenteur revendiquée On ne s’ennuie pas dans le nid des pigeons albertains. Le 18 février à la Sala Rossa.