Pour cette deuxième parution en une douzaine de mois, le groupe prend un coup de sérieux, évacuant les moments de folie qui parsemaient le premier effort. Les thématiques sont plus sombres, tortueuses, (solitude, déception amoureuse, etc.), mais souvent maladroitement mises en mots. L’emballage musical a pris du gallon dans la dernière année et le groupe semble assumer pleinement son folk-rock vaguement progressif. Étrangement, les meilleurs moments de l’album viennent quand ils en sortent. L’entraînante «Coeur Wash» ou la très simple «La Rome antique» viennent épicer la fin du disque. Un mot sur l’abus de jeux de mots: arrêtez.