Je me suis ennuyé durant le pourtant court deuxième album de Karma. Le MC semble avoir manqué de jus avant ses premières barres. Il se justifie sans cesse, tourne autour du pot, s’excuse presque parfois! Les métaphores sont convenues, les rimes molles, les histoires banales. C’est dommage, car la production de Boogat est phénoménale, tout comme les instrus de KenLo, Sash U, Skeezo et Paul Cargnello. Et la récupération, très légère, du manifeste du FLQ est à la limite de l’indécent pour un document de cette importance dans l’histoire du Québec.