
Mais d’où viennent les sons étranges qui émanent de ce EP? De la panoplie de synthétiseurs de Nathan Jonson, le frère de Mathew, qui produit une musique électronique vaguement glitch et un peu électro, qui défie les catégories. À la fois intellos et dancefloor, les six pistes de ce vinyle servent de mise en bouche pour l’album du même nom à paraître ce mois-ci et constituent une incursion plutôt étrange dans l’imaginaire fiévreux du Vancouvérois. Constructions sonores chaotiques qui finissent par s’emboîter et former des pistes entraînantes et rafraîchissantes, ces pièces promettent un album fort goûteux.