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Tuyaux-concerts: Hovatron, The Pop Winds et les Buzzcocks

Non seulement on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, on n’est jamais aussi fier. Au magazine, on a l’habitude d’aller renifler les activités des autres, de regarder ce qui se passe dans la cour d’à côté. Cette semaine, c’est la fois dans l’année où les rôles sont renversés: c’est au tour des autres – le vôtre, si vous le voulez – à venir voir ce qui se passe dans notre cour à nous. Cette semaine, c’est nous qui faisons l’événement! Ce jeudi 13 mai, c’est San Fernando, le party annuel de NIGHTLIFE!

On y lancera notre nouvelle compilation de même que le présent site, mais surtout (puisque cette chronique doit vous parler de concerts), on y recevra Hovatron, whiz kid local et figure à surveiller de l’électro-rap, qui donnera une prestation live avec ses machines. DJ sets, également, de CFCF, ROUX Soundsystem et la bande de Night Trackin’ (ben, Hovatron en fait partie), ainsi qu’une séance spéciale de karaoké mettant en vedette quelques figures de la scène locale, et plusieurs autres choses plus ou moins musicales encore. Ça se passe à la SAT et ça débute à 18h.

Trêve «d’autoplogue»! Avant jeudi le 13, il y a mercredi le 12. Ce soir-là, on a le choix entre un artiste country local en plein essor et quelques vieux piliers du rock. Le premier est Li’l Andy, qui lancera son excellent nouvel album, All Who Thirst Come to the Waters, à la Sala Rossa. Amateurs de lap steel, prenez note! La voix folk locale numéro un, Katie Moore, ouvre le bal. Les seconds sont ces messieurs de Them Crooked Vultures, qui s’arrêtent au Métropolis (attention, ça n’a plus lieu au CEPSUM… Dieu merci!). Bon, leurs chansons ne sont pas à la hauteur de la réputation ni des capacités des joueurs en présence, mais on parle quand même de l’union de Dave Grohl (Foo Fighters, Nivrana), Josh Homme (Queens of the Stone Age, Kyuss) et de John Paul Jones (Led Zeppelin)! C’parce que… Il s’agit sans doute des trois meilleurs instrumentistes rock encore vivants!

De retour au jeudi 13: n’oublions pas Elephant Stone – le nouveau groupe de l’ex-High Dials Rishi Dir –, qui donne le coup d’envoi de sa tournée canadienne à la Casa del Popolo, avec le Jon Cohen Experimental et John Lennox. Des bonnes chansons indie-pop agrémentées de jams de sitar… C’est comme ne pas avoir à choisir entre une poutine et de la pizz’!

Des becs et de la couleur
Vendredi le 14, pas besoin de se creuser la tête: ça se passe au 155, Van Horne (ben non, ça n’est pas une salle «normale») pour une petite soirée mettant en vedette les artistes de la bouillonnante écurie locale Arbutus Records. Le trio The Pop Winds célèbre le lancement de son excellent premier album, The Turquoise (qui, on vous le rappelle, est disponible gratuitement au www.arbutusrecorss.com) en compagnie des Silly Kissers et de Blue Hawaii. Pour qui «feelerait» un peu plus rock, ce soir-là, l’autre option serait d’aller entendre les shoegazers de Receivers, qui soulignent le lancement de leur nouveau single à la Sala Rossa. Coral Red ouvre les hostilités et il y a d’autres bonbons au menu: projection de courts-métrages et participation de Peter Servos, collaborateur des Killers, Billy Talent et autres, aux éclairages. Ah ben!

Le samedi 15 mai se déroule sous le signe de la levée de fond. En journée, le groupe country Caloon Saloon tient une vente de garage au 7242 de Normanville. Objets divers y seront vendus, nourriture et rafraîchissements seront servis et prestations seront données, le tout dans l’espoir de renflouer les coffres du groupe, pour lui permettre d’achever son album. En soirée, la «violonesque» formation locale Hôtel Morphée se fait aller les archets à la Sala Rossa (avec Our Book & the Author en première partie), aussi dans l’espoir d’amasser les bidous nécessaires pour produire un disque. Journée thématique. Journée de silence, journée d’impatience…

Dimanche 16 mai, ceux qui s’ennuient du rock dansant à la Bloc Party, Maximo Park, Foals, The Bravery et Cie ont rendez-vous avez les Irlandais de Two Door Cinema Club, à la Sala Rossa. Dans le genre, le trio s’en tire fort bien et signait récemment un premier album, Tourist History, de qualité.

Le Mardi 18 mai, c’est le retour tant attendu des Buzzcocks, au National. Les piliers pop-punk, toujours actifs après 34 ans de refrains survitaminés, ne comptent plus que deux membres originaux dans leurs rangs, mais ce sont les deux membres qui comptent: les chanteurs et guitaristes Pete Shelley et Steve Diggle, ceux-là mêmes qui ont signé What Do I Get, Orgasm Addict, Ever Fallen in Love (with Someone You Shouldn’t’ve) et tant d’autres tubes. Ne reste qu’à croiser les doigts pour qu’ils n’aient pas besoin d’un défibrillateur avant la fin du set!

Un incontournable? Hovatron à San Fernando, le party annuel du NIGHTLIFE, jeudi 13 mai à la SAT.

 

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