La relationniste les surnomme sans cesse «les soeurs Émond» et parle du Bota Bota comme si c’était la Bonne Nouvelle. Coup donc, les p’tites Émond sont-elles des religieuses? «Non, mais on est clairement atteintes de Botamania.» Parle parle jase jase avec Geneviève et Natalie, soeurs-entrepreneures qui s’apprêtent à ouvrir un spa sur l’eau et qui ont très hâte d’arriver à bon port. (God, est-ce que je viens VRAIMENT de rapporter ce jeu de mots?)
Votre communiqué dit que c’est le premier spa flottant au monde. Êtes-vous sûres qu’il n’y en a pas un dans Lost? Certaines. Mais dans Cast Away et La Croisière s’amuse, pas sûres!
Avant d’être un spa glam, il faisait quoi, votre navire? C’est un ancien traversier qui a été construit en 1951. Pendant une quinzaine d’années, il faisait la navette entre Sorel et Berthier, puis ça a été un bateau-théâtre. Mais là, amarré aux Quais du Vieux-Port, finies les années de galère!
C’est Jean Pelland de Sid Lee Architecture qui l’a revampé. C’était quoi, le plus gros défi? Sans doute marier deux types d’architecture: terrestre et navale. Réussir à établir un dialogue entre l’introspection (quand le visiteur se trouve à l’intérieur) et l’extrospection (quand il est sur les ponts supérieurs).
À part se calmer les nerfs, ça sert à quoi, un spa? C’est bon pour le coeur, ça élimine les toxines, ça diminue le stress musculaire et ça stimule la production
d’endorphines.
Le Bota Bota en quelques chiffres: une superficie égale à 11 terrains de tennis, 678 hublots, 21 salles de soins, 6 terrasses, 5 ponts, 2 saunas, 2 bains à remous, 1 à vapeur.
Bota Bota | Ouverture cet été
botabota.ca