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Kazu : Un 5@7 à Tokyo

On pourrait penser qu’il est difficile de trouver le res­taurant Kazu, vu sa petitesse; l’endroit ne compte qu’un comptoir et cinq tables. Impossible pourtant de rater ce petit bijou de cuisine populaire japonaise lorsque vous vous promenez sur Sainte-Catherine. C’est bien simple, c’est l’endroit devant lequel les gens sont prêts à faire la file pour manger. Pour ceux qui connaissent le Japon, Kazu est un izakaya, la version japonaise du bar à tapas où l’on se retrouve après le travail pour boire une bière et manger de petits plats. Le succès du Kazu est déjà hors de contrôle et vous devrez peut-être faire le deuil de certains plats une fois à l’intérieur, puisque les réserves du chef ne suffisent pas toujours à la demande. J’espère pour vous que vous ne manquerez pas le Chirashizushi de fruits de mer ou le cé­lèbre porc mariné 48 heures servi sur riz et accompagné de gingembre. Moi qui suis un amateur de kimchi, j’ai été absolument aux anges avec la salade de tofu. Si vous voulez jouer conservateur, il y a toujours le savoureux burger teri­yaki avec avocat et le «ventre de saumon» grillé et caramé­lisé à souhait. Ichiryuu sen’sei! Comptez 15$.

Kazu | 1862 Sainte-Catherine O.

 

Papillon Bar : Lieu singulier cherche clientèle branchée

Il y a quelque chose d’excitant à descendre l’escalier d’un bar qu’on visite pour la première fois. Situé dans la côte du Beaver Hall, entre le centre-ville et le Square Victoria, le Papillon Bar m’apparaît au premier regard comme l’enfant illégitime du Velvet et de la défunte Panthère Noire. Au premier, le Papillon Bar emprunte son caractère souterrain et feutré, parfait pour une soirée électro pointue. Au deuxième (fermé depuis l’été dernier), sa vague ambiance décadente et le long bar où ça joue du coude pour attirer l’attention des barmaids. Les fauteuils bas qui appellent à l’intimité, la lumière rouge tamisée façon cabaret burlesque, une scène pour des numéros exotiques, le DJ booth situé un peu en retrait: on sent qu’on a affaire à un lieu singulier, loin des clubs à numéro du centre-ville ou du boulevard Saint-Laurent.

Au moment de notre visite, le service n’était pas entièrement rodé et les DJ semblaient incertains. La moitié de la soixantaine de personnes sur place avait probablement entendu parler de l’événement via une invitation exclusive (surtout, pas un mot sur Facebook!) tandis que les autres devaient avoir été invités par le staff, et n’avaient visiblement rien à faire de la musique. Cocktail difficile pour faire lever une soirée, mais on ne perd pas espoir. On risque d’ailleurs d’y retourner pour découvrir la soirée Root Boogie pilotée par James Di Salvio les samedis. L’équipe du Papillon nous promet d’ailleurs une clientèle mature et une ambiance plus lounge que nightclub. À suivre.

Papillon Bar | 1701 côte du beaver hall

papillonbar.com

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