Avec cet album, le groupe ontarien clôt une trilogie inspirée par l’arrivée au Canada de la mère de Rolf Klausener (chanteur), originaire du Honduras. The Acorn évite de tomber dans la surenchère émotive – comme Conor Oberst – et propose une œuvre personnelle et chargée, oscillant entre folk dépouillé, rustique et artisanal, et des passages relevés où l’on va vers un son plus électrique avec Crazy Horse en tête. Les fans des projets de Mike Feuerstack (Snailhouse, Wooden Stars) ne seront pas dépaysés. Et la formation se bonifie avec le temps.