NIGHTLIFE est un magazine familial. OK, pas vraiment, mais on veut transmettre des valeurs positives. Surtout pas inciter les mélomanes à faire des choses répréhensibles, comme ingérer des substances illicites. Surtout pas.
N’empêche qu’en regardant le calendrier de la semaine à venir, il y a comme qui dirait une thématique qui se dégage. Si, par le plus grand des hasards, il y avait à terminer des restes de provisions pour Osheaga, ou encore pour ce weekend à trente au chalet, en juin, les jours à venir offrent plus d’une occasion de procéder.
En tête de liste, le grand retour du duo-devenu-quintette MGMT (en photo… en version duo) au Métropolis, le mercredi 4 août. Le combo new-yorkais n’a pas pêché l’étiquette «pop psychédélique» qu’on appose à sa musique dans une boîte de céréales. Tous ces claviers bourdonnants, ces mélodies spatiales et ces longs morceaux aux détours impromptus (en particulier ceux du tout récent Congratulations) ont le don de mettre dans un état second, même à jeun. La formation Violens (oooh, comme dans «violence» et «violons» mélangés! Spécial!) ouvre. Cela dit, le concert affiche complet depuis un moment… C’est le temps de flâner sur vos forums de discussion favoris pour espérer dénicher des billets.
Pour quelque chose d’un peu plus intime, mais d’encore plus planant, ça se passe jeudi 5 août à la Sala Rossa. 01ek (alias Alexander Wilson, de parab01ek, K.A.N.T.N.A.G.A.N.O. et autres projets) lance son album, intitulé Imposture & Vacuity, en compagnie d’Alexandre St-Onge, thisquietarmy, l’Ami Jacob, et Sharivari. Une soirée sous le signe de l’électronique expérimentale, tirant sur l’ambient.
Marley et moi
Puis, du vendredi 6 août au dimanche 8 août, c’est le Festival international reggae de Montréal, au Quai Jacques-Cartier du Vieux Port de Montréal. Pour sa septième édition, l’événement mise sur les talents antillais (donc: pas juste en provenance de Jamaïque) et reçoit notamment Bunny Wailer, Byron Lee’s Dragonnaires, Tosh1 (le fils de Peter Tosh), Pluto Shervington, Becket et plusieurs autres. On y retourne autant pour la musique que pour les kiosques de nourriture caribéenne. Mmm, du curry à la chèvre avec de la bière au gingembre…
Dimanche 8 août, la vibe risque d’être légèrement différente, mais l’odeur ambiante, relativement similaire lors du retour des légendes hip-hop Public Enemy au Métropolis. On a souvent accusé Chuck D et Flavor Flav de mal vieillir, mais on parle encore de leur passage réussi au même endroit, il y a quelques années. La recrue locale The Narcicyst et DJ Psychology font leur truc en lever de rideau.
Dans une veine un peu plus classe, c’est le temps de se mettre sur son 36 et de mettre sa bonne eau de Cologne, le lundi 9 août, pour le retour des géants new-yorkais du rock vestimentaire Interpol, toujours au Métropolis (coudonc, tout se passe là, cette semaine!). Le désormais trio (l’ex-Slint David Pajo ainsi que Brandon Curtis, des Secret Machines, remplacent le bassiste démissionnaire Carlos Dengler, en tournée) étrenne les nouvelles pièces qui se trouveront sur son nouvel album éponyme, à paraître le 7 septembre prochain (mais déjà «leaké», comme il se doit). Twin Tiger effectue la première partie.
Enfin, pour qui n’aime pas payer le prix d’un lendemain matin difficile au bureau pour aller voir un concert, sachez que jusqu’au 28 septembre, l’Esco présente des 5 à 7 avec groupes locaux invités chaque mardi dans le cadre de la série La Pause Boris (commanditée par devinez qui). Le mardi 10 août, c’est le quatuor électro-rock Pom Pom War qui est de service.
Un incontournable? MGMT le 4 août au Métropolis avec Violens.