ABSYNTHE-TOI DE DEMANDER SI C’EST DE LA VRAIE – Au bar l’Absynthe, on ne badine pas avec les arts

Enfoncé entre le Zyng et Fou d’Asie sur Saint-Denis, L’Absynthe n’a rien d’une chinoiserie. Avec son intérieur de brique, la chaleur interdite de ses murs rouge vif et ses draperies de théâtre aux fenêtres, l’endroit aux allures clandestines évoque un ailleurs plutôt éclectique. Le propriétaire, Mark (et son craquant accent du Nouveau-Brunswick), explique: «J’ai pas choisi le nom de la place à cause de l’alcool, mais plus pour la vibe du mot; l’image underground et de culture à laquelle tu penses quand tu l’entends.» Les Acadiens ont de la suite dans les idées. Avez-vous déjà vu ça, une boule disco à côté d’un foyer? Un foyer en arrière d’un stage? Moi oui, à l’Absynthe. Abritant anciennement le club de jazz Be-Bop, le 1738 Saint-Denis (tout près d’Ontario) est désormais un lieu de diffusion de tous genres: funk, punk, métal; et, bien que les sources de sa vibe soient disparates, bizarrement, on s’y sent comme chez soi (ou encore mieux). Enfin, l’inéluctable question: y’ont-tu de l’absinthe? Ben oui. Franchement. «Et demandez-moi pas si c’est de la vraie. Qu’on le dise une fois pour toutes: ça n’existe pas, de la fausse absinthe.» (Ah ben, si Mark le dit, le mythe est détruit.)

L’Absynthe

Métro Berri-UQÀM