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Le Dirt: si j’étais le kid d’Éric Lapointe

Well, so notre gros rockeur suant préféré va être papa. Quelque part dans le monde, une fille a choisi de générer le evil spawn de ce petit paquet de haute pression gorgé de bière. Yay. J’essaie de donner une chance à cet enfant, mais je peux juste imaginer une petite boule rouge dégoulinante qui va popper out de là en veste de bum en poussant un cri rauque. Qui va ressembler au bébé dino dans Dinosaurs. Si ça devait être une fille, ça serait encore plus awkward. Une genre de petite Marie-Chantale Toupin bouffie avec des traits un peu ingrats. Me semble que ça peut pas bien finir.

Puisque je connais pas grand chose d’Éric Lapointe, affectueusement surnommé Ti-Cuir, ni sur son réceptacle dont je n’ai entendu parler qu’une seule fois en la voyant dans un award show avec un corset noir pis des cheveux faussement wholesome, je vais tenter de me mettre dans la peau du bébé. Exercice de style, pis toute. ART.

Tout est noir. Quelque chose me pousse vers le bas, j’ai peur, je veux rester ici. La lumière est aveuglante. Les cris. Un grand dude en toge me spank. What the fuck, dude? On se connait même pas! Oh my. C’est qui le nabot? Shit… il tente de me couper mon cordon. Ah ouache, y’a tu vu les petits doigts boudinés? J’espère que je vais pas hériter de ce gêne-là… Wow…. quelle est cette odeur? Cloppe? Carling extrême? Poudre pour bébé? PVC? Daddy issues? Étrange. Ah, maman, allo! T’as l’air vraiment plus vieille de proche. Le tattoo de lézard que j’ai vu en sortant, c’était pas la meilleure idée, hein. D’ailleurs ça me pique déjà à la poche, what’s up with that? Ça part bien. On m’enveloppe dans une doudou bleue et me dépose sur une grosse paire de totons un peu trop durs. J’ai faim, mais je pense pas que ce qui sort de là soit bon pour ma santé. Papa me prend dans ses bras, me met une jolie couche en cuir assless et on part pour notre première brosse père-fils. J’ai déjà treize minutes, pas de temps à perdre. Hey, le Bistro à Jojo! C’est ici que j’ai été conçu! Home sweet home. Papa dit à maman: "Va donc chercher de la pourde pour ton beubé". Wow, ça porte vraiment à confusion, hein?

On me donne mon premier biberon de bourbon. Ça goute la marde, mais quelques uns de mes chromosomes me dictent d’en vouloir un deuxième. J’ai hâte de grandir, d’atteindre quatre pieds dix ben compact, de hooker up avec des poupounes, de tomber saoul en bas de des stages, de faire des crises cardiaques de coke à Vegas comme mon papa. Woups, c’était-tu un secret ça?

Fin de l’exercice. Well, force est de constater que si j’étais le futur kid d’Éric Lapointe, je serais très trash et plus ou moins agréable. Et vous l’avez pas vu, vous, mais après mon premier shooter de bourbon, j’ai été vomir dans une plante. Tasse-toé, Ke$ha, Joseph Aigle Harley Lapointe arrive.

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Merci à l’incroyablement awesome Éric Samson pour les dix milliard d’éclairs de génie qu’il m’a feedés lors de l’écriture de cette chronique. Et merci à Tendre Fesse, la trame sonore d’écriture la plus éprouvante qui soit.

 

 

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