Les projecteurs et les paillettes des événements mondains: très peu pour Pierre-Luc Brillant. Le beau brun ténébreux préfère être reconnu pour ses talents de comédien et non pas pour ses apparitions sur les tapis rouges. Faisant partie du paysage artistique québécois depuis maintenant 20 ans, l’acteur qu’on a pu apprécier dans C.R.A.Z.Y. et Borderline, est de l’imposante brochette d’acteurs qui se partagent la vedette du deuxième long métrage de Marc-André Lavoie, Y’en aura pas de facile, en salle le 27 août. Entre deux tournages, Pierre-Luc Brillant pousse la chansonnette et gratte la guitare au sein du groupe Les Batteux-Slaques, décrit sur leur page MySpace comme «un groupe de country qui chante des tounes de cul». Faisant fi des qu’en-dira-t-on, Pierre-Luc Brillant nous présente ses endroits préférés de la métropole pour se réfugier des «wannabe», mais aussi ceux où il aime bien les observer, un sourire en coin.
1 Le Hot Dog Mont-Royal | 1001, avenue du Mont-Royal
À peu près le seul restaurant de quartier rescapé du temps où le Plateau Mont-Royal était fait pour les êtres humains…
2 Le boulevard Saint-Laurent entre les rues Sherbrooke et des Pins
Pour me rappeler de rester humble, parce que c’est vrai qu’on a l’air cave quand on se prend pas pour de la m…
3 Tous les quartiers où les «Arrêts» sont des «Stops»
C’est un bon moyen pour nous faire comprendre poliment qu’on n’est pas partout chez soi dans cette magnifique ville officiellement unilingue francophone…
4 Le quartier Saint-Henri «de la factrie»
En fait, j’aime ce quartier vu du belvédère de Westmount où les riches industriels anglo-saxons pouvaient apprécier, en contrebas, l’endroit où leur «cheap labor» francophone travaillait pour un rien dans des usines à la chaîne tout en habitant des appartements minables construits aux frais de leur patron. Un bon moyen de vivre la devise: Je me souviens… pourquoi les «Stops» sont devenus des «Arrêts».
5 Le Cagibi | 5490, St-Laurent
J’adore les gens qui se prennent au sérieux tout en portant des lunettes «tapées» trop grosses pour leur face et qui ont toujours l’air bête sauf quand ils rient des «inside» de leurs amis qui parlent bilingue en leggings American Apparel. Je me dis alors: «Comme il y a des gens profonds dans cette ville! C’est vraiment great!»
Y’en aura pas de facile
En salle le 27 août | yenaurapasdefacile.com
Les Batteux-Slaques
myspace.com/lesbatteuxslaques