Pickpocket : L’amour en poche

Été 2009. Josianne Provencher et Marianne Chénard, deux amies au chômage, se retrouvent et décident de démarrer ensemble Picpocket. Non, il ne s’agit pas d’une entreprise de voleurs sympathiques à la Arsène Lupin ou des Robin(e) des bois contemporain(e)s. «Tu devrais voir la tête de certains de nos fournisseurs quand on leur a dit notre nom de compagnie. Ils nous fixent droit dans les yeux, et vérifient à notre départ

si on n’a rien pris…» Dans la vie de tous les jours, Picpocket est une compagnie de porte-documents et de porte-ordinateurs, bref de pochettes variées fabriquées de feutre et de cuir qu’on adopte l’esprit tranquille, avec un supplément de style.

 

Filles de leur temps, Josianne et Marianne ont également voulu créer des objets à l’image de leurs valeurs, des pochettes qui sont donc… écoresponsables. Comment s’y prend-on? Le cuir utilisé est recyclé. Quant au feutre, il est certifié écologique. «Le feutre est de la laine bouillie que l’on amalgame grâce à des additifs toxiques. Là, ce n’est pas le cas. La laine est assemblée sous pression.» Comme touche personnelle, elles ajoutent une sérigraphie, des images qui relatent le transport, tels des avions de papier, ou encore le mythique échangeur Turcot, des dessins qui inspirent le déplacement, une pensée idéale pour un objet destiné à bouger.

 

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