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All Night Long: it’s starting to look like a triple rainbow
Il y a des week-ends comme ça. Des «entre-deux». L’Halloween compte son lot de promesses la semaine prochaine, et on serait en droit de s’attendre, pour le week-end qui s’en vient, à un minimum de platitudes, voire même une panne sèche de plaisir. Eh bien non.

Ça débarque de partout dans le monde pour célébrer, avec une qualité constante de gros bookings et des douces cochonneries murmurées à l’oreille des clubbers par des promoteurs cajoleurs.

 

UN GOÛT DE SAMBA, SAMEDI AU U.N.
Darius Syrossian, partenaire de production de Nyra et artiste de l’étiquette VIVa de Steve Lawler, sera de passage samedi au U.N. Ses récentes productions « Luis Conte » et « Tap Dancing Freaks » ont été largement jouées, et font un usage imaginatif de percussions atypiques dans la house.

Syrossian est un individu extrêmement sympathique, qui partage l’esprit de générosité de ses comparses d’étiquette, et il est déjà passé par Toronto, mais jamais ici. Il faudrait lui montrer que notre ville n’a rien à envier à la mégapole de nos voisins de l’Ontario, n’est-ce pas?
Darius Syrossian | Samedi 23 octobre | Club U.N. | 390, Notre-Dame Ouest | un1.ca

 

UN ISRAÉLIEN QUI GAGNE À ÊTRE CONNU
La scène house et techno, en Israël, se porte plutôt bien. Le pays fait rayonner sur le reste du monde de la musique d’un nombre sans cesse croissant de ses producteurs, des plus commerciaux (Yinon Yahel, Offer Nissim) aux plus tordus (Guy Gerber, Itamar Sagi, Gel Abril).

Shlomi Aber appartient à la dernière catégorie. Roulant sa bosse depuis quelques années déjà, ses productions ont trouvé refuge sur des étiquettes telles que Cocoon, Toolroom et Renaissance, et il s’apprête à lancer un album sur Ovum, le label de Josh Wink. Il se promène d’une ville à l’autre pour en faire la promotion, et sera de passage ce vendredi au Hohm, avec Aziz, pour une soirée pleine d’ambiances inquiétantes et inédites.
Shlomi Aber | Vendredi 22 octobre | Hohm | 4445, Saint-Laurent | shlomiaber.com

 

UN PIONNIER DE LA ROUSSEUR QUI DÉBARQUE DU KAZAKHSTAN
J’ai connu le très roux Sean Kosa à la belle époque de l’électro. Plus précisément au Blizzarts, pendant la soirée Chemistry, orchestrée par Bliss & Jordan Dare. Kosa se tenait à côté du DJ booth et scandait des rhymes incessantes, ponctuant les beats de « Yo! ». J’ai eu du mal à faire le lien entre ce déplaisant personnage et celui qui sortait, quelques mois plus tard, un EP d’électro-rap sur l’étiquette Turbo.

Son histoire d’amour/haine avec la scène est longue et tortueuse, et le mec est tout un personnage. Exilé au Kazakhstan depuis trois ans pour des raisons aussi obscures que fabuleuses, il est de retour à Montréal pour quelques instants, et se produira ce vendredi à la soirée Dirty Games de l’Abreuvoir, avec Mary Hell, en souvenir de toutes ces soirées débridées qu’il a passées à la soirée Beat me Up du Saphir. Chaque fois que mon regard croise le sien, je ne peux m’empêcher de penser au titre d’un vieux spaghetti western italien que je possédais jadis en VHS : « Cet homme est un animal! ».
Sean Kosa & Mary Hell | Vendredi 22 octobre | L’Abreuvoir | 2005 1/2, St-Denis | abreuvoir.ca

 

AUSSI À SURVEILLER:
Jeudi:  Le 1er anniversaire de l’étiquette locale Bad Pony, dirigée de main de maître par Tone Depth et Greg Pidcock, a lieu à leur mensuelle du Salon Daomé.

Vendredi: Le Finlandais Jori Hulkkonen passe par le Velvet en compagnie de Thomas Von Party et Mike Mind, et la grosse pointure du UK Mark Knight sera au Circus au cœur de la nuit noire d’octobre.

Samedi: Le duo FM Radio Gods et Matteo Grondini mettent le feu aux poudres dans le cadre du party de cloture du FNC à l’Agora Hydro-Québec du Cœur des sciences de l’UQÀM.

 

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