Victime de la porn : les situations à la con

La majorité des gens se disent fidèles, même si la plupart de ces mêmes gens avouent avoir déjà été coupables d’adultère. Incohérents, les gens? Ça ne serait pas la première fois. Je pense que dans un contexte propice, tout le monde est infidèle.

·        Monica Bellucci vient te raconter que son chum est stérile et qu’elle veut que tu lui fasses un enfant dans les vingt prochaines minutes parce qu’elle adore tes gènes (et en plus, t’as toujours voulu mettre Vincent Cassel cocu).

·        Ta blonde fait un stage en Europe depuis trois mois, et tu te fais réveiller par Lady Gaga et Beyoncé qui viennent jouer au telephone dans tes culottes (avec leurs suits de Wonder Woman).

·        T’es pris sur une île déserte avec Penelope Cruz depuis des semaines, un serpent te mord le zouiz et Penelope se lance à genoux avec insistance pour te sauver la vie en tentant d’extraire le poison (avec toute la succion qu’elle possède).

J’aurais voulu faire un exemple pour la gent féminine, mais je suis moins doué. Genre, George Clooney… eeeeh… il attend le métro… pis là, il te fait un wink and a gun. (Je l’avais dit que j’étais moins doué!)

Ces exemples représentent bien ce qui s’appelle « les situations à la con »! Ces circonstances dans lesquelles à peu près personne avec une libido décente ne s’en sortirait. Je pense qu’on peut classer les infidèles dans trois catégories générales :

·        Les trompeux chroniques qui s’acceptent et s’assument avec semi-fierté de grimper tout ce qui est grimpable. Genre de Gérard de Cruising Bar.

·        Les gens avec un trop grand besoin de plaire qui se disent victimes des situations à la con deux fois par semaine. « Je te jure, cette fois-là, j’avais quasi rien fait, presque! »

·        Les gens réellement victimes d’une situation à la con. Victime d’une tempête parfaite où personne avec un pouls n’aurait survécu.

L’idée n’est pas tant d’arriver à rester de glace lorsque t’es à moitié scrap dans ton lit avec deux chicks qui te mordillent le cou. Nous ne sommes que des humains. L’idée est plutôt de faire tout son possible pour que ces situations-là ne surviennent jamais. Ou seulement avec moi.