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Pop up: Grindhouse Wednesdays, héros de la semaine

À mon grand regret, avant cette semaine, j’ignorais tout d’une soirée mensuelle qui tombe pile dans mes cordes. Le genre d’événement qui mériterait d’avoir un maximum de visibilité, mais qu’on a toujours un peu envie de garder secret, parce que ça ne serait plus pareil si les jeunes cons qui t’ont volé TON bar te volent aussi TA soirée. On le fera découvrir tantôt à l’un, tantôt à l’autre, en triant sur le volet les élus qui en sont dignes.

Alors ici, je transgresse donc une règle non écrite, ou peut-être pas; on s’en fout. Ce que je sais, c’est que je suis tellement excité par le sujet que je vous en parle sans même l’avoir vu de mes yeux. Aucune éthique journalistique, parce que je suis zéro journaliste, et ça paraît. Je suis le messager de la hype, la hype qui m’a conquis, et qui m’a été transmise par une invitation Facebook  (ok, vous l’avez probablement aussi reçue, mais elle est perdue parmi les milliers d’autres) de Monsieur Hypeman lui-même, mon boy DL Jones.

L’événement en question se nomme Grindhouse Wednesdays, et il fête son premier anniversaire ce mercredi. Le concept est simple : un band, un DJ, de la bière pas chère et le visionnement d’un film d’exploitation. Pour ceux qui se demandent « WTF que c’est un film d’exploitation??? », je leur dirais d’abord de mieux formuler leur phrase. Ensuite, je leur dirais qu’en gros, ce sont des films des années 40-70 qui étaient un peu plus underground, et qui exploitaient un aspect sensationnel pour attirer un genre de public. Les films d’exploitation: souvent cheap et de piètre qualité, mais Ô combien divertissants!

Mais là, j’en vois déjà se sentir mal d’aller voir un film avec des nains cannibales qui combattent des ninjas lesbiennes nues sur un fond d’effets spéciaux faits par un enfant de 8 ans atteint de progéria (ce film n’existe pas à ma connaissance malheureusement). Déculpabilisez-vous tout de suite, parce qu’en plus de passer une soirée mémorable, vous aidez une bonne cause. Les soirées sont des levées de fonds pour l’organisme Head & Hands, qui vient en aide aux jeunes considérés « à risque ».

Alors, ça se passe où tout ça? Au merveilleux Cinéma L’Amour, bien sûr!  Le film de ce mois-ci, même s’il ne contient pas de nains (je crois), a l’air d’un classique. Shock Corridor; le film qui vous révèle les côtés les plus atroces et weird d’un asile.

Page Facebook de Grindhouse Wednesdays

Entrevue Nightlife avec l’organisateur des Grindhouse Wednesdays

 

Vidéo de la semaine:

Voici la bande-annonce des Grindhouse Wednesdays, pour vous donner une idée du genre de films géniaux qu’on y présente.

 

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