Le Pillowman de Martin McDonagh revient nous hanter et nous émerveiller. Cet apologue atemporel, traduit par Fanny Britt et mis en scène par Denis Bernard, nous questionne sur l’impact sociétal de la création artistique. Œuvre dystopique à l’instar de Fahrenheit 451 ou de 1984, Le Pillowman suit le sillon tracé par ses illustres prédécesseurs, dont Kafka. L’absurde et la noirceur y côtoient un ton grinçant.
Tupolsky – Vous vous appelez Katurian Katurian Katurian ?
Katurian – Comme j’ai dit, mes parents avaient de l’humour.