Album colligé à partir de quatre EP paru en 2010, où Vincent Blain (L’Indice, c’est pas son vrai nom) a décliné son bonheur. Si vous aimiez son Jour après Noël (paru en 2008) et en attendiez la suite logique, vous allez peut-être être déçus. Blain garde peu de chose de la mélancolie de son précédent effort pour montrer un côté rock des plus efficaces. Réalisateur pour plusieurs artistes québécois, il utilise habilement son talent ici pour se bâtir des arrangements bien ramassés, à grands coups de guitares. Véritable courtepointe musicale, Le Bonheur n’est pas toujours fluide, mais globalement, le résultat est surprenant.