L’introduction de Karim Ouellet s’est faite par le biais du projet Movèzerbe, un collectif qui regroupe la crème des rappeurs de la Vieille-Capitale. Ce Plume a beau ne pas être rap, on retrouve l’empreinte de boom bap un peu partout, dans les drums et dans la façon d’aborder les textes. Tout en douceur, Karim livre des textes symboliques sur la neige, les couleurs et les monstres sur fond d’arrangements allant de la pop feutrée au folk souriant en passant par le reggae ensoleillé. Il est particulièrement brillant sur «Le Monstre» et «En Couleurs», qui devraient égayer nombre de 5 à 7 estivaux.