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All Night Long: I love Montréal
Crédit: Ce que j’ai toujours aimé de Montréal, c’est qu’il y a pratiquement quelque chose à faire tous les soirs. Si on a la fièvre du nightlife, on n’est jamais réduit à aller boire des pintes dans une taverne au son du juke-box ou de la radio satellite.

 
Ce que j’ai toujours aimé de Montréal, c’est qu’il y a pratiquement quelque chose à faire tous les soirs. Si on a la fièvre du nightlife, on n’est jamais réduit à aller boire des pintes dans une taverne au son du juke-box ou de la radio satellite.

Quand j’ai commencé à m’intéresser à autre chose que la musique industrielle, vers ’99, j’étais un paisible Lavallois, et j’étais TRÈS excité par l’univers que je découvrais. C’était à l’époque où le magazine NIGHTLIFE était dédié à la culture rave, de petit format, et où des gens comme Deep Dish se ramassaient en couverture. C’était l’époque du Jingxi, du Jaï, du Sona, des premiers événements I Love Neon.

Quand j’avais envie de sortir, je prenais le métro jusqu’au centre-ville et je lisais les listings du Mirror et du Voir en chemin. Je n’avais pas vraiment d’amis qui « s’y connaissaient », alors je devais tâter le terrain à l’aveuglette, au risque d’être déçu.

Des belles découvertes, j’en ai fait. La soirée Shredder du Blue Dog; Cassius un mardi soir au Sona; les samedis Chemistry du Blizzarts; Jon Cutler à Therapy… Des souvenirs sans fin. L’âge de l’innocence.

C’était avant que la musique soit si facilement disponible sur le web, et il était beaucoup plus facile de sortir pour entendre des exclusivités que maintenant. Les DJs avec la sélection la plus recherchée dominaient les clubs.

C’était une belle période du nightlife montréalais. Mais rien ne sert d’être nostalgique, car dix ans plus tard, je sens qu’on vit sans s’en rendre compte un autre « âge d’or ». La distance et l’objectivité nous le confirmera peut-être – en attendant, quand je regarde mon calendrier de sorties et les noms ahurissants qui le parsèment, je me dis que la vie est belle et que ma ville est unique. I love Montréal, un peu, beaucoup.

 

CE QUI SE PASSE CETTE SEMAINE:
Vendredi : Du côté du café-bar de la Cinémathèque Québécoise, la soirée House Unlimited en sera à sa deuxième édition; c’est un paquet de vétérans montréalais (Mossa, Akufen…) à petit prix, et de la house de qualité. Plus tard en soirée, voire même pendant la nuit, la soirée Blackout de Creator reçoit l’Argentin Pfirter.

Samedi : Le français Tom Pooks débarque au Velvet pour promouvoir la sortie de son CD mixé « Kazantip », avec Hakim Guelmi et Driss Skali.

Dimanche : Le producteur dubstep britanique 2562 passe par la soirée Beat Boutique du Daomé avec Bowly, Lexis et Rilly Guilty.

Mardi : Un autre Argentin, Barem, visite le Salon Daomé à la soirée Safari. Artiste de la célèbre étiquette M_nus, gérée par Richie Hawtin, sa techno lourde et minimale ne fait pas de cadeaux, et colorera votre mardi. 

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