«Dans la vie, des fois, on rencontre le bon monde juste au bon moment. C’est super cliché, mais j’y crois sincèrement», remarque Jimmy Beaudoin, chanteur et guitariste. Lui aussi est surpris de la rapide évolution du projet qu’il a commencé à échafauder seul, en 2008, pour ensuite recruter le guitariste Félix Desfossés, le contrebassiste Roland Bréard et le batteur Frédéric Lamoureux.
«Les quatre gars du band comprennent exactement ce qu’ils font. On a tous fait beaucoup de route. Félix a la meilleure main droite au monde et il comprend énormément ce que j’essaie de faire avec c’te corpus-là. Roland, c’est un trooper; il apprend tout parfaitement et rapidement. Fred est rentré au bon temps. Sa peur était qu’on soit une gang de puristes qui veulent faire du country traditionnel, mais il a remarqué que c’était pas si loin de My Bloody Valentine.»
Parcours d’amour
«Mes parents sont dans la fin soixantaine. Venant de la Beauce, le long des lignes américaines, ce sont des enfants du rock’n’roll qui ont littéralement connu les années country», signale celui qui a grandi à Laval, au son de Buddy Holly, Elvis, Johnny Cash, Marcel Martel et consorts. «Y’avait aussi des violoneux dans la famille, beaucoup de musique traditionnelle… Donc, j’ai toujours eu un intérêt pour la veille complainte, raconter des histoires», poursuit-il, pointant du doigt les thèmes glauques abordés dans les chansons du premier EP éponyme lancé à l’automne.
Hommage country-folk, les Revenants? Un instant… Véritable féru d’histoire de la musique, Beaudoin «namedroppe» aussi Suicide, Springsteen, Sabbath, Reverend Horton et…. Pantera. Une devise: «P
Les Revenants
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