Je tiens toutefois à vous parler d’un phénomène que j’aime observer sur les Internets : les gens qui ne décrochent pas. La musique électronique est comme la mode : des tendances qui reviennent cycliquement. Nous avons eu un très bon « stretch », à Montréal, de musique électro; de 2001 à 2006 environ, le mouvement était en plein essor et depuis qu’il est passé au mainstream et que cette musique et ses mutations sont devenues la nouvelle norme « dance » dans les clubs, je vois toujours passer des commentaires dans mon feed Facebook de gens qui se lamentent et qui chialent contre la tech house et la house, et disent que la scène « n’est plus comme avant ».
Ben non. La scène, elle évolue. La scène, ça n’est pas mon vieux voisin hippie qui écoute les mêmes CDs de Led Zeppelin depuis 25 ans. La scène, ça n’est pas CHOM avec sa playlist qui se répète éternellement depuis Mathusalem. La scène, c’est une entité insaisissable, composée de joueurs variables, qui se renouvellent sans cesse, et qui lui apportent de nouvelles idées et une certaine fraîcheur.
Peut-être que ceux qui pleurent publiquement ont déjà connu Montréal sous une pluie house, dans le temps, et qu’ils n’ont pas aimé ça. Et comme les tendances sont cycliques, l’électro reviendra probablement, sous une forme ou une autre, dans un futur rapproché. Mais ça n’est certainement pas en se lamentant sans cesse sur des espaces virtuels que ça va changer quoi que ce soit. Rien ne vaut l’action. La « scène » est assez vaste, en 2011, pour que tous les styles musicaux y soient représentés et trouvent un public. Levez-vous de votre chaise et revenez parmi nous.
PLEINE LUNE AU CIRCUS
DUBFIRE AU STEREO
PLEASUREKRAFT AU PARKING
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