Ce n’est pas tous les mois qu’on invente de nouveaux genres musicaux. Le développement du grave wave, aussi dénommé witch house ou (encore mieux) rape gaze, a vraiment pris son ampleur l’année dernière, en grande partie grâce au trio Salem.
Leur album King Night (2010), véritable Frankenstein musical composé de bouts de dubstep, de post-rock, de noise, de chopped n’screwed, a contrebalancé toute la mauvaise presse que le groupe s’était attirée après son apparition au festival South by Southwest, en 2009. Désinvoltes, polytoxicomanes et imprévisibles, les membres de Salem sont capables de tout.
On ne sait donc pas trop à quoi s’attendre pour ce spectacle dans une salle pour le moins surprenante. Si c’est vraiment mauvais, y’aura au moins les fameux drinks à deux dollars de l’établissement du dessous pour se divertir.
Salem
18 mars | Gymnase
410, Rachel E.
avec Silk Flowers et Prince Club
www.s4lem.com