Toujours autoproduits, les oiseaux de nuit Jamie Hince et Alison Mosshart restent fidèles aux ingrédients qui ont fait leur renommée. Blood Pressures se distingue essentiellement par des arrangements plus étoffés et des textes moins fardés que sur leurs précédents efforts. Quelques éléments de nouveauté, comme «Last Goodbye», qui présente Alison Mosshart plus fragile que jamais («I can’t rely/On a dime-a-day low/That don’t go anywhere»), «Nail in my Coffin», pur moment de pop eighties arrangé comme du Tom Waits, ou la beatlesque «Wild Charms» élèvent la valeur de l’album au-delà du pur plaisir de retrouver les Kills. Le 30 avril à l’Olympia.