Un accent franc. Des notes qui se bousculent rapidement. Une «basse Beatles». Et un crabe dans la tête, qui lui répétait à coups de pinces que sa place était au-devant de la scène.
Après des années à être la musicienne des autres (et pas n’importe quells autres: Ariane Moffatt, Karkwa, Mara Tremblay, Stefie Shock), Marie-Pierre Arthur respire un bon coup, se lance dans le vide et propose son premier album éponyme à l’hiver 2009. Des chansons folks, des airs entraînants, des collaborateurs comme Louis-Jean Cormier, Olivier Langevin et Robbie Kuster, et un tout maîtrisé et épars en même temps, un peu à son image.
Depuis, l’originaire de Grande-Vallée, Gaspésie, accumule prix et nominations (l’ADISQ, Indie Music Awards, Révélations Radio-Canada Musique, prix André- «Dédé»-Fortin de la SPACQ, prix Chanson populaire de la SOCAN…) et garde le rythme à coups de tapes de mains. Puis arrive un «p’tit loup» né d’amour et de musique avec le captivant claviériste de Karkwa, François Lafontaine.
Depuis son nid dans l’est de la ville, juste avant les FrancoFolies et la St-Jean, l’auteure-compositrice-interprète raconte ses repères, quelque part entre l’écriture d’une toune, la recherche nostalgique de sa nature natale et les «partys de poussettes» de la terrasse du Valois.
15 juin à L’Astral | 305, Ste-Catherine O.
24 juin au parc Maisonneuve