Ça ne s’arrange pas pour le quintette suédois, autrefois si craquant. Après le terne Crossing the Rubicon (2009), voilà qu’il troque son pop-punk énergique pour une pop lustrée et surproduite que ne renierait pas Avril Lavigne. Adieu, guitares cinglantes, mélodies accrocheuses et énergie contagieuse: ce qu’on a ici est un alliage de guitares et de rythmes passés dans la moulinette numérique, surplombé de claviers statiques, radiophoniques. «Better Off Dead» ou «Diana» ne sont pas vilaines, mais ce quatrième album ne représente certainement rien qui vaille la peine d’en mourir, au contraire. Le 31 juillet au Parc Jean-Drapeau.