En spectacle hier à la Sala Rossa, Kurt Vile, l’homme que Jack Kerouac aurait aimé écouter, livre enfin un vidéoclip pour son single Baby’s Arms. Tourné de façon on ne peut plus rudimentaire, lire: avec un cellulaire, on ne s’attend pas à voir de si belles images dans ce vidéoclip, ni à être témoins d’une romance, elle aussi on ne peut plus simple, à l’image de sa musique.
Toujours un peu décontenancé par la quasi-perfection de son son plus authentique qu’un Tom Petty et plus vrai qu’un Bruce Springsteen de 1975 (à l’époque, je tiens à dire qu’ils étaient tous deux, ma foi, très chauds). Sa simplicité, pourtant bien dense et bien accomplie, nous ferait presque croire que les belles choses sont avant tout les plus simples.