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Des anciens Cougarettes et Mathias Mental forment TangoCharlie

Vous vous souvenez des Cougarettes? Le quatuor électro-punk montréalais, dans la lignée des Duchess Says et autres We are Wolves, avait un bel avenir devant lui jusqu’à ce que le départ de sa chanteuse vers l’Ouest canadien, à l’automne 2010, entraîne sa dissolution précipitée.

Les trois membres masculins restant des Cougarettes n’en sont pas restés là. Avec le troubadour lo-fi Mathias Mental au micro, ils forment désormais TangoCharlie.

Selon les deux pièces disponibles sur sa page Bandcamp, le nouveau combo marche dans les traces des Cougarettes, bien qu’une sorte de lustre synthpop à la Depeche Mode semble avoir pris la place des excentricités art-punk de l’ancienne incarnation.

Ceux qui étaient de la dernière édition du festival Off de Québec ont pu voir la nouvelle entité à l’œuvre. Le 9 septembre, ce sera au tour des Montréalais: TangoCharlie sera au Divan orange accompagné d’Onomatops et de d’Elektrisk Gonner.

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La firme d’architectes Kanva mêle les frontières de l’art et de l’architecture à la SAT

C'est à partir d'un projet architectural, l'agrandissement d'un bâtiment centenaire sur la rue Stanley, que la firme Kanva a eu la bonne idée d'organiser une exposition où l'art et l'architecture se rencontrent. «En 2009, nous devions concevoir une addition contemporaine adjacente à une résidence d'époque privée, rapporte Rami Bebawi. Il y avait donc un vide entre les deux. Pour les lier, nous avons créé des passerelles vitrées entre les deux bâtiments. Nous avons ainsi créé un dialogue entre deux époques. À un niveau intellectuel, ce vide se voulait une réflexion sur comment intégrer le passé dans une intervention contemporaine au sein de la métropole. C'est une question qui touche tout le monde. Quelqu'un qui veut réinventer la tourtière et qui décide d'y ajouter du canard se questionne lui aussi sur les liens entre hier et aujourd'hui.»

Les deux architectes aux commandes de Kanva, Tudor Radulescu et Rami Bebawi, ont donc invité des artistes visuels à s'inspirer de leur intervention architecturale de la rue Stanley. Résultat? Quatre projets ont été retenus par un comité qui comprenait entre autres Jeanie Riddle du Parisian Laundry. Les artistes ont pu se promener sur le chantier afin de s'inspirer librement des lieux et de cette réflexion sur le temps. «Pendant deux ans, nous avons développé et raffiné, monté une exposition en collaboration avec la SAT.» Bien que l'expo Stanley Revisité présente le projet architectural de Kanva, ce sont avant tout les quatre œuvres retenues qui habitent et allument l'espace. Photographie, vidéo, installation performative in situ à partir d'appareils mp3 et œuvre composée à partir des chemises de couleur, les interprétations autour de la conservation et de la transformation d'un édifice sont multiples.

«Au delà du 1% que nos gouvernements accordent, on se questionne toujours au sein de notre firme sur l'influence entre ces deux disciplines très complémentaires. Plus on est confronté à un processus artistique en architecture, plus on se pose des questions intéressantes que l'on doit répondre. Ça nous définit d'avantage.» La preuve, c'est ce nouveau projet de Kanva, la transformation d'une usine à Saint-Henri, où des jeunes ont été invités, grâce à l'arrondissement et à des professeurs d'art, à réaliser des graffitis sur certaines murs, juste avant la démolition. Les briques maintenant colorées ont été récupérées et seront réintégrées au projet final.

Stanley Revisité
Du 24 août au 3 septembre
SAT 
1201, St-Laurent sat.qc.ca

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